#Cejourlà - été 1944 : il y a 80 ans, la libération du Bassin minier.
À l'image de ces tracts datés des 24 et 25 août 1944, des témoignages historiques émouvants sont conservés dans les archives du Centre Historique Minier et nous replongent au cœur de la Seconde guerre mondiale.
La région subit d’emblée une présence militaire massive et les compagnies minières reprennent l’exploitation avec une production poussée à son maximum. Augmentation des heures de travail, retour du chronométrage et du salaire à la tâche… les mineurs sont très sollicités. Dans les corons, le quotidien est également difficile : on doit faire face aux alertes, aux bombardements et au rationnement.
En 1941, une grève réunit 100 000 mineurs. Les revendications portent sur les conditions de travail et de vie des mineurs. Ils font face à une grande répression à l’issue de laquelle 450 ouvriers sont arrêtés et 244 sont embarqués pour le camp de concentration de Sachsenhausen.
Durant l’été 1944, les mineurs lancent une nouvelle grève générale qui prélude à la libération du Bassin minier le 25 août.
Pourtant, devant le besoin en charbon, les mineurs sont à nouveau sollicités : le 28 août 1944, Henri Martel, député communiste du Nord, leur lance un appel depuis Londres, les enjoignant à retourner abattre le charbon.
Une certaine confusion s’installe. Les ouvriers accusent ingénieurs et porions de collaboration. Ils leur reprochent surtout la dureté des conditions de travail et la dénonciation de grévistes.
À l'image de ces tracts datés des 24 et 25 août 1944, des témoignages historiques émouvants sont conservés dans les archives du Centre Historique Minier et nous replongent au cœur de la Seconde guerre mondiale.
La région subit d’emblée une présence militaire massive et les compagnies minières reprennent l’exploitation avec une production poussée à son maximum. Augmentation des heures de travail, retour du chronométrage et du salaire à la tâche… les mineurs sont très sollicités. Dans les corons, le quotidien est également difficile : on doit faire face aux alertes, aux bombardements et au rationnement.
En 1941, une grève réunit 100 000 mineurs. Les revendications portent sur les conditions de travail et de vie des mineurs. Ils font face à une grande répression à l’issue de laquelle 450 ouvriers sont arrêtés et 244 sont embarqués pour le camp de concentration de Sachsenhausen.
Durant l’été 1944, les mineurs lancent une nouvelle grève générale qui prélude à la libération du Bassin minier le 25 août.
Pourtant, devant le besoin en charbon, les mineurs sont à nouveau sollicités : le 28 août 1944, Henri Martel, député communiste du Nord, leur lance un appel depuis Londres, les enjoignant à retourner abattre le charbon.
Une certaine confusion s’installe. Les ouvriers accusent ingénieurs et porions de collaboration. Ils leur reprochent surtout la dureté des conditions de travail et la dénonciation de grévistes.