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[80ème anniversaire de la libération]

Né le 23 mai 1910 à Aglancourt, Georges Leger réside à St Martin de Nigelles en 1942.

Engagé dans la lutte antinazie dès le 10 janvier 1942 au sein du groupement FN-FTP, Georges Leger devient chef départemental artificier. Sous les ordres du commandant Roquet à partir du 19 janvier 1943, il intègre les Forces Françaises de l'Intérieur et adopte le nom de guerre "Paul". Il fait partie des précurseurs de la résistance, s'engageant tôt dans la lutte contre les allemands.

Georges Leger est rapidement recherché par la Gestapo dans la région de Saint Martin de Nigelles.

Malgré son évasion de justesse lors d'une intervention allemande chez Esperet à Courville, Georges Leger doit changer de secteur afin d'échapper à la Gestapo. Il rejoint le groupe FTP de Nonancourt fin janvier 1944.

A la tête de ce groupe, il participe à des actions de résistance contre les troupes allemandes, notamment en menant des attaques à Dampierre et Tillières. Le 15 août 1944, lors d'une opération visant à déloger des guetteurs allemands, il est tué dans la côte d'Illou, près de Dampierre sur Avre.

Sa mort marque un coup dur pour la résistance locale, mais son engagement et celui de ses compagnons ont contribué à affaiblir l'occupant et à initier la libération.

Source : CEDREL
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