Information (1/1)
[80ème anniversaire de la libération]

Né le 30 avril 1892 à Chéronvilliers, était un coureur cycliste à Chartres. En octobre 1937, il se présente comme candidat socialiste SFIO au conseil général dans le canton de Chartres-Nord.

Pendant l'Occupation allemande, Gagnon est désigné comme otage par le maire de Chartres en 1940. Il prend la fuite après avoir caché ses fusils de chasse dans son jardin. De retour, il reprend ses activités de négociant en vélos et doit fournir des produits aux Allemands.

Engagé dans la résistance, Gagnon prend contact avec des soldats français évadés et collabore avec le commissaire Charles Porte afin de fournir de faux papiers. Il est ensuite sollicité pour repérer des terrains de parachutage pour la résistance, notamment par Jean Moulin via son délégué en zone Nord, Jean Ayral.

Après le succès du premier parachutage en mars 1943, Gagnon est chargé de trouver et proposer des terrains de parachutages pour hommes et matériels, sous la direction de Jean Ayral puis de Paul Schmidt, avec l'approbation de Jean Moulin. Malgré les conflits entre différents groupes de résistants, les terrains homologués par Londres sont utilisés par plusieurs organismes alliés.

Après la guerre, Gagnon est élu maire de Chartres en 1945, puis conseiller général du canton de Chartres-Nord en 1945. Il devient vice-président de l'assemblée départementale et membre de la direction de la Fédération des élus municipaux et cantonaux socialistes en 1945 et 1946.

Pour ses actions, Gagnon reçoit la Croix de Guerre, la médaille de la Résistance et est fait chevalier de la Légion d'honneur.

Source : CEDREL
Publicité
Écrire un commentaire

Publicité