#Archivesdépartementales
Tous les mois, les Archives départementales de la Creuse nous partagent des documents sortis de leurs réserves.
Pour ce mois de juillet , zoom sur Louis Jorrand et l’état des mœurs de la société au début de la Révolution Française.
Le document présenté ici est une lettre de Louis Jorrand adressée au comité de
surveillance du canton d’Ahun. Les comités de surveillance sont créés par la Convention dans chaque commune et chaque district le 17 septembre 1793, au moment de la Terreur. Composés à l’origine de douze membres volontaires, ils sont placés sous l’autorité centrale du Comité de sûreté générale, qui en nomme et rémunère les membres.
Ces Comités ont pour mission de dresser la liste des suspects de complots, en particulier les étrangers, et de les faire arrêter en rendant compte au Comité de sureté générale et au Comité de Salut public. Leur rôle est donc essentiellement d’assurer la surveillance du territoire, de faire remonter les informations préoccupantes au district, puis à Paris, ainsi que de veiller à la bonne application des lois et ordonnances du gouvernement révolutionnaire. Redoutés et décriés, ils sont définitivement supprimés par le Directoire un peu plus d’un an après la fin de la terreur, en octobre 1795.
i Pour découvrir ce document
Tous les mois, les Archives départementales de la Creuse nous partagent des documents sortis de leurs réserves.
Pour ce mois de juillet , zoom sur Louis Jorrand et l’état des mœurs de la société au début de la Révolution Française.
Le document présenté ici est une lettre de Louis Jorrand adressée au comité de
surveillance du canton d’Ahun. Les comités de surveillance sont créés par la Convention dans chaque commune et chaque district le 17 septembre 1793, au moment de la Terreur. Composés à l’origine de douze membres volontaires, ils sont placés sous l’autorité centrale du Comité de sûreté générale, qui en nomme et rémunère les membres.
Ces Comités ont pour mission de dresser la liste des suspects de complots, en particulier les étrangers, et de les faire arrêter en rendant compte au Comité de sureté générale et au Comité de Salut public. Leur rôle est donc essentiellement d’assurer la surveillance du territoire, de faire remonter les informations préoccupantes au district, puis à Paris, ainsi que de veiller à la bonne application des lois et ordonnances du gouvernement révolutionnaire. Redoutés et décriés, ils sont définitivement supprimés par le Directoire un peu plus d’un an après la fin de la terreur, en octobre 1795.
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