En émettant, jeudi 21 novembre, un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif – pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui auraient été commis à Gaza –, la Cour pénale internationale (CPI) vient de franchir un cap inédit, souligne Laurent Marchand, rédacteur en chef délégué à Ouest-France, en charge de l’international.