Le cochon de lait

Le cochon de lait (1/1)

Au matin du 3 août, place Léo Bouyssou et alentours, une fumée a commencé à s’élever et à se répandre sous les platanes, sur le marché du samedi, à la terrasse du bar pleine de monde à l’heure du petit café.


Un léger brouillard odorant et appétissant titillait les papilles.


Le feu venait de prendre, alimenté par de belles bûches sous la surveillance des membres volontaires du Rion Morcenx-Club de Rugby.


La traditionnelle soirée « Cochon de Lait », c’est pour ce soir !


Pendant de longues heures, les dix petits cochons allaient rôtir paisiblement au-dessus des bacs de chauffe, avec une rotation lente due à un ingénieux système.


Toute une journée de surveillance, car le cochon de lait ne souffre pas d’une cuisson approximative, c’est vraiment tout un art.


Vers 19 heures, la foule affamée a commencé à envahir la place, en bon ordre cependant, pour prendre son ticket repas. En route vers le bonheur gustatif !


En même temps, de nombreux cuisiniers s’affairaient autour de la préparation des haricots et des desserts, les sommeliers du jour agitaient leurs tire-bouchons.


Il va sans dire que depuis le début de journée, pour lutter contre la chaleur, les fumées et la soif, la buvette battait son plein.


Puis vint le moment tant attendu de la cuisson parfaite. Alors comme une bande de Vikings, armés de grands couteaux, haches et marteaux, les dépeceurs du jour, ont pu commencer la découpe, suivie par un service rapide : le cochon de lait se mange chaud !


Entre 350 et 400 paires de mandibules se sont donc mises à travailler, accompagnées par Miguel Sevilla sur son podium, chargé de l’animation musicale et vocale.


La météo était aussi de la partie, car déguster une aussi bonne viande sous la douceur et les ocres du soleil couchant, que demander de plus ?


De revenir l’année prochaine !

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