[80 ans de la Libération de Mâcon]
Ces derniers jours, les maquis ont décidé de se regrouper autour de Mâcon pour mettre la pression sur les derniers Allemands encore présents
Nous sommes environ 2 000 hommes, impatients d’entrer dans la ville. Mais les consignes sont claires : il n’est pas question d’attaquer, ce qui ferait prendre le risque de représailles sur la population
D’ailleurs, pour protéger leur retraite, les Allemands ont détruit la gare, le pont de Genève et une des arches du pont Saint-Laurent.
Les Mâconnais ont pu assister au spectacle de leur départ, ce qui ressemblait plutôt à une déroute, les derniers s’enfuyant à pied, à vélo, ou sur des voitures attelées de chevaux.
On était bien loin de leur arrivée triomphante en juin 1940. Mais je ne vais pas les plaindre, la roue a tourné et je me réjouis à l’idée de ne plus les voir se pavaner dans les rues
Ces derniers jours, les maquis ont décidé de se regrouper autour de Mâcon pour mettre la pression sur les derniers Allemands encore présents
Nous sommes environ 2 000 hommes, impatients d’entrer dans la ville. Mais les consignes sont claires : il n’est pas question d’attaquer, ce qui ferait prendre le risque de représailles sur la population
D’ailleurs, pour protéger leur retraite, les Allemands ont détruit la gare, le pont de Genève et une des arches du pont Saint-Laurent.
Les Mâconnais ont pu assister au spectacle de leur départ, ce qui ressemblait plutôt à une déroute, les derniers s’enfuyant à pied, à vélo, ou sur des voitures attelées de chevaux.
On était bien loin de leur arrivée triomphante en juin 1940. Mais je ne vais pas les plaindre, la roue a tourné et je me réjouis à l’idée de ne plus les voir se pavaner dans les rues