12e0 anniversaire du deplacement et discours d’Emile Combes
1904-2024. C’est un anniversaire bien particulier que la Ville d’Auxerre entend commémorer en septembre : celui d’un discours prononcé dans notre cité le 4 septembre 1904.
Ce discours, c’est celui du Président du Conseil, Émile Combes, lors de l’inauguration du marché couvert. Il marque un tournant dans la mise en œuvre de la séparation des Églises et de l’État dont l’objectif premier est de consolider la forme républicaine du gouvernement, sans influence des religions.
Ce qui est annoncé à Auxerre ce 4 septembre 1904, c’est donc le dernier acte de querelles qui hantaient la vie politique depuis une vingtaine d’année. La « séparation », qui interviendra en 1905, deviendra la pierre angulaire de ce qui sera désigné bien plus tard comme « la laïcité à la française » : exclure le religieux de l’espace public et de la vie politique afin que chacune et chacun, à titre privé, puisse croire et pratiquer librement.
Parfois contestée, parfois malmenée, cette laïcité est pourtant aujourd’hui indissociable de nos principes républicains et de notre patrimoine. Auxerre en a été et en reste le témoin.
1904-2024. C’est un anniversaire bien particulier que la Ville d’Auxerre entend commémorer en septembre : celui d’un discours prononcé dans notre cité le 4 septembre 1904.
Ce discours, c’est celui du Président du Conseil, Émile Combes, lors de l’inauguration du marché couvert. Il marque un tournant dans la mise en œuvre de la séparation des Églises et de l’État dont l’objectif premier est de consolider la forme républicaine du gouvernement, sans influence des religions.
Ce qui est annoncé à Auxerre ce 4 septembre 1904, c’est donc le dernier acte de querelles qui hantaient la vie politique depuis une vingtaine d’année. La « séparation », qui interviendra en 1905, deviendra la pierre angulaire de ce qui sera désigné bien plus tard comme « la laïcité à la française » : exclure le religieux de l’espace public et de la vie politique afin que chacune et chacun, à titre privé, puisse croire et pratiquer librement.
Parfois contestée, parfois malmenée, cette laïcité est pourtant aujourd’hui indissociable de nos principes républicains et de notre patrimoine. Auxerre en a été et en reste le témoin.