Avec le dérèglement climatique, l’érosion accélérée de la biodiversité, la multiplication des conflits armés de par le monde, le pire est possible.
Mais il faut se demander ce qu’est le pire à nos yeux, et le dire possible n’est pas le dire certain.
Pour échapper à la sidération et retrouver la force d’agir, il faut se détourner d’un point de vue trop global, sur lequel on a peu de prises, et revenir au local.
À ce niveau, on peut observer une multitude de mouvements sociaux, d’initiatives citoyennes sur les questions écologiques.
Mais comment penser l’approche « locale »? Comme un ensemble d’initiatives isolées ? Ou bien, au contraire, comme une mise en réseau qui permet d’en décupler les effets ? Le local, ce serait d’abord un tissu de relations. Et enfin, au coeur de ces engagements, ne devons-nous pas placer un nouveau « contrat » avec la nature, et nous éloigner d’un pur rapport d’exploitation ?
Les valeurs du care, l’écoféminisme peuvent-elles nous y aider ?
Conférence présentée par Catherine et Raphael Larrère.
Catherine, professeure émérite à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne est spécialiste de philosophie morale et politique.
Elle à largement contribué à développer la philosophie environnementale en France.
Raphaël, ingénieur agronome, sociologue a été directeur de recherche à l’INRAE. Il est spécialiste d’éthique environnementale et animale.
Ensemble, ils ont notamment publié Du bon usage de la nature, Pour une philosophie de l’environnement (2009), Penser et agir avec la nature, une enquête philosophique (2017), Le pire n’est pas certain, Essai sur l’aveuglement catastrophiste (2023).
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