Le film de la semaine : «The Wicker Man »
Considéré par le British Film Institute comme l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma anglais, The Wicker Man de Robin Hardy est une œuvre fascinante appartenant au mouvement New Âge. Avec le scénariste Anthony Shaffer et le célèbre Christopher Lee, ils décident d’adapter le roman Ritual de David Pinner et de raconter l’histoire de Neil Howie, un officier de police dépêché sur une île reculée, qui s’inspire des îles Summer situées au nord-ouest de l’Écosse. Le fait que l’action se déroule sur une île permet de renforcer l’idée que The Wicker Man représente un microcosme, une bulle sociale éloignée aussi bien géographiquement que moralement des mœurs et des valeurs dominantes. Au cœur d’un environnement aux allures paradisiaques, Howie incarne un regard extérieur, car lui seul perçoit les vices auxquels la population se livre. L’horreur n’est plus celle des films d’autrefois, elle jaillit d’une détresse sociale, d’un puissant sentiment d’incompatibilité que nul ne parvient à dépasser. Plus qu’un thriller ou qu’un film musical, l’œuvre de Robin Hardy met en scène l’épuisement des cultes et le lien tacite entre équilibre économique et spiritualité. Projeté lors d’une séance spéciale suivie d’une conférence animée par Bérenger Trannois, The Wicker Man de 1974 est à découvrir le samedi 28 septembre à 18h au cinéma le Casino de Lavelanet.
Considéré par le British Film Institute comme l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma anglais, The Wicker Man de Robin Hardy est une œuvre fascinante appartenant au mouvement New Âge. Avec le scénariste Anthony Shaffer et le célèbre Christopher Lee, ils décident d’adapter le roman Ritual de David Pinner et de raconter l’histoire de Neil Howie, un officier de police dépêché sur une île reculée, qui s’inspire des îles Summer situées au nord-ouest de l’Écosse. Le fait que l’action se déroule sur une île permet de renforcer l’idée que The Wicker Man représente un microcosme, une bulle sociale éloignée aussi bien géographiquement que moralement des mœurs et des valeurs dominantes. Au cœur d’un environnement aux allures paradisiaques, Howie incarne un regard extérieur, car lui seul perçoit les vices auxquels la population se livre. L’horreur n’est plus celle des films d’autrefois, elle jaillit d’une détresse sociale, d’un puissant sentiment d’incompatibilité que nul ne parvient à dépasser. Plus qu’un thriller ou qu’un film musical, l’œuvre de Robin Hardy met en scène l’épuisement des cultes et le lien tacite entre équilibre économique et spiritualité. Projeté lors d’une séance spéciale suivie d’une conférence animée par Bérenger Trannois, The Wicker Man de 1974 est à découvrir le samedi 28 septembre à 18h au cinéma le Casino de Lavelanet.
