Le Cailar est un village de tradition taurine.
On entre dans le village par le rond point du Sanglier, (nom d'un célèbre taureau cocardier dont le tombeau et la stèle sont proximité).
Situé dans le sud gardois, au confluent de 2 rivières le Vistre et le Rhôny, entouré de prés et de marais, de taureaux et de chevaux, de manades et de vignes, Le Cailar, berceau de la course camarguaise, s’offre comme une belle perspective.
Doté d’une signalétique unique en France, réalisée par l’artiste François Boisrond, Le Cailar se laisse découvrir et se fait apprécier dans toutes ses particularités, où la tradition camarguaise demeure très forte.
Sis sur une légère butte au confluent du Vistre et du Rhôny, le village médiéval et moderne du Cailar a pris la suite d'un comptoir protohistorique attesté par l’archéologie dès le V siècle av. JC.
Le bourg ancien a globalement une forme circulaire, au centre duquel on ne manquera pas d'observer deux édifices publics : l'église romane Saint-Étienne (XII siècle) et les « Casernes des troupes ». Ce bâtiment bas en forme de U a été construit, en pierre de taille, en 1766 pour abriter les troupes royales ayant pour mission de pacifier la région à la suite de la guerre déjà ancienne des Camisards (paysans protestants en rébellion contre Louis XIV à la suite de la révocation de l'édit de Nantes) ; c'est aujourd'hui le siège de la mairie.
Qualifié au début du XX siècle de « la Mecque de la tauromachie camarguaise » par les manadiers félibres et aujourd'hui de « capitale de la Petite Camargue », Le Cailar est de fait très lié aux traditions taurines.
C'est dans les grandes prairies qui se développent au sud du village jusqu'à la tour d'Anglas que, dès le XIX ème siècle, sont élevés en liberté les premiers taureaux destinés à la course camarguaise.
Le village est flanqué, au sud-ouest, d'arènes en bois, édifiées au début du XX siècle, entourées d'une somptueuse allée de platanes et protégées au titre des monuments historiques. Enfin, au fil des rues, on remarquera, sur les montants de nombreuses portes et portes cochères, des empègues, dessins réalisés au pochoir liés à la jeunesse et aux traditions camarguaises.
Au nord du village, en bordure du Rhôny, subsiste un grand lavoir public couvert, construit en 1899.