Travaux
Des travaux sont actuellement en cours sur le mur intérieur nord de l’église de notre village.
L’entreprise T2P 66 spécialisée dans les bâtiments historiques réalise une rénovation avec reprise des joints à la chaux dans la perspective d’une mise en valeur de récente découvertes.
Pour rappel, un diagnostic archéologique a été réalisé en 2020 sur le mur septentrional.
Les maçonneries présentaient des dégradations intérieures (moisissures, salpêtre) sous l’effet de remontées d’eau par capillarité.
Avant l’engagement des travaux de restauration, le parement intérieur des deux murs avait fait l’objet d’un décroutage des enduits de surface par les services municipaux.
Lors de cette opération, la mise au jour de vestiges attestant de plusieurs reprises de maçonneries et d’aménagements anciens a entraîné une déclaration de découverte par le maire Jean-André Magdalou au service régional de l’archéologie.
Un diagnostic a été réalisé par l’INRAP Midi Méditerranée (Agnès Bergeret, 2020).
Cinq périodes de construction et de modifications ont été mises en évidence par les archéologues.
Deux états de construction/réfection sont attribués au Moyen Âge (XIe-XIIe siècles et fin du XIIIe ou au cours du XIVe siècle). À la fin du XVIe siècle, ou au début du XVIIe siècle, l’édifice est reconstruit et agrandit en direction de l’est. Du XVIIe au XIXe siècle, les aménagements concernent l’édification de chapelles et de niches qui accueillent des retables ou des statues. Au XXe siècle, l’édifice est entièrement repeint.
L’église d’Alénya, supposée détruite entièrement à la fin du XVIe siècle, semble conserver dans son mur septentrional des vestiges, certes peu nombreux mais suffisant pour intégrer l’ancien édifice dans le corpus des édifices religieux
roman de la région.
La présence d’une église plus ancienne ne peut pas être exclue, l’apport de remblai lors de la reconstruction de l’édifice à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle, masque peut-être un sanctuaire primitif plus ancien.
L’intervention en cours vise donc à remettre en état le mur et les parements avec une mise en valeur des éléments d’intérêt. Et bientôt, une infographie discrète et intégrée permettra aux visiteurs d’en apprendre davantage.
Des travaux sont actuellement en cours sur le mur intérieur nord de l’église de notre village.
L’entreprise T2P 66 spécialisée dans les bâtiments historiques réalise une rénovation avec reprise des joints à la chaux dans la perspective d’une mise en valeur de récente découvertes.
Pour rappel, un diagnostic archéologique a été réalisé en 2020 sur le mur septentrional.
Les maçonneries présentaient des dégradations intérieures (moisissures, salpêtre) sous l’effet de remontées d’eau par capillarité.
Avant l’engagement des travaux de restauration, le parement intérieur des deux murs avait fait l’objet d’un décroutage des enduits de surface par les services municipaux.
Lors de cette opération, la mise au jour de vestiges attestant de plusieurs reprises de maçonneries et d’aménagements anciens a entraîné une déclaration de découverte par le maire Jean-André Magdalou au service régional de l’archéologie.
Un diagnostic a été réalisé par l’INRAP Midi Méditerranée (Agnès Bergeret, 2020).
Cinq périodes de construction et de modifications ont été mises en évidence par les archéologues.
Deux états de construction/réfection sont attribués au Moyen Âge (XIe-XIIe siècles et fin du XIIIe ou au cours du XIVe siècle). À la fin du XVIe siècle, ou au début du XVIIe siècle, l’édifice est reconstruit et agrandit en direction de l’est. Du XVIIe au XIXe siècle, les aménagements concernent l’édification de chapelles et de niches qui accueillent des retables ou des statues. Au XXe siècle, l’édifice est entièrement repeint.
L’église d’Alénya, supposée détruite entièrement à la fin du XVIe siècle, semble conserver dans son mur septentrional des vestiges, certes peu nombreux mais suffisant pour intégrer l’ancien édifice dans le corpus des édifices religieux
roman de la région.
La présence d’une église plus ancienne ne peut pas être exclue, l’apport de remblai lors de la reconstruction de l’édifice à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle, masque peut-être un sanctuaire primitif plus ancien.
L’intervention en cours vise donc à remettre en état le mur et les parements avec une mise en valeur des éléments d’intérêt. Et bientôt, une infographie discrète et intégrée permettra aux visiteurs d’en apprendre davantage.