Information (1/1)
La fermeture du pont en question
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Nous sommes dans une situation tristement ubuesque à Rabastens : nous pensions régler le problème du péril imminent et grave (effondrement du bâtiment de la caisse d’Epargne) en août et rouvrir la rue du Pont del Pa, mais l’inspection du travail en a décidé autrement (pourquoi sont-ils venus à Rabastens avec autant de diligence La question se pose). Il n’y a pas d’amiante dans le bâtiment de la Caisse d’épargne, mais la loi, parce qu’elle applique sans discernement le principe de précaution, impose le désamiantage de la totalité des gravats, ce qui coûtera environ 400.000 euros en plus au propriétaire. Les travaux sont donc à l’arrêt, ce qui produit une crise sans précédent, à laquelle va s’ajouter, le 15 septembre, la fermeture du pont pour travaux durant 6 mois.

Pourquoi avons-nous essayé de maintenir la circulation
Parce que le pont n’avait pas encore été fermé par le Département qui en a la charge : nous ne pouvions pas, nous seuls, fermer le pont, sans l’accord du maire de Couffouleux.
Qu’est-ce qui a guidé nos décisions Nous avons essayé d’arbitrer entre plusieurs détresses, alors que chacun ne voyait midi qu’à sa porte. Ceux qui ont un commerce s’inquiètent d’une baisse du chiffre d’affaires qui les oblige à licencier du personnel, et pourrait les contraindre à mettre la clef sous la porte : que deviendra notre ville sans ses commerces Ceux qui habitent les quartiers anciens veulent défendre leur maison, leur patrimoine et leur sécurité (2.000 véhicules/jour) : que deviendra notre ville, s’il y a d’autres effondrements
Dans une telle situation, quoi qu’on fasse, on ne pourra satisfaire tout le monde. Dès lors, il serait bon que chacun dépasse son intérêt personnel et comprenne qu’il n’existe pas de solution simple à une telle situation.

Comment essayer quand même de dépasser le dilemme
Commençons par consommer à Rabastens. Soutenons au maximum nos commerçants, restaurateurs, cafetiers ! Ils ont besoin de nous et sans eux, notre ville va mourir.
Nous réfléchissons à fermer le pont avant la rentrée de septembre afin de protéger la vieille ville qui ne peut supporter ce flux de circulation et les incivilités répétées qu’elle génère, mais surtout afin de protéger nos remparts, dont l’audit révèle des travaux à faire sur 4 contreforts.
Dans pareille situation, outre être solidaires, il nous faut changer nos habitudes : prenons le vélo, marchons à pied… et passons par Lisle-sur-Tarn ou par Saint-Sulpice pour rejoindre l’autre rive.
Les temps sont durs ; le maire, son équipe et les agents municipaux ont besoin d’être soutenus : ils travaillent avec acharnement pour le Bien commun, qui est forcément au-dessus des intérêts particuliers.

Le 19 août 2024 aura lieu une réunion publique à la Halle à 19h00.
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