Perquisitions à la mairie de Montpellier pour des soupçons de détournements de fonds publics.
Cette perquisition a été effectuée par la brigade financière de la police judiciaire de la ville. Ces recherches s’effectuent dans le cadre de deux dossiers distincts, reposant tous deux sur des soupçons de détournements de fonds publics et recel de ce délit.
La mairie de Montpellier a connu une journée agitée ce jeudi. La cause Une perquisition a eu lieu dans la maison des citoyens de la ville. Plusieurs officiers de police judiciaire sont intervenus dans les bureaux des services administratifs de la ville du sud de la France. Cette perquisition a été effectuée par la brigade financière de la police judiciaire de la ville. Ces recherches s’effectuent dans le cadre de deux dossiers distincts, reposant tous deux sur des soupçons de détournements de fonds publics et recel de ce délit, selon l’hebdomadaire de Marianne.
La police était à la recherche des documents concernant les ressources humaines de la municipalité socialiste. L’objet de ces investigations policières concerne notamment une situation hors norme quant au nombre d’agents publics sans affectation.
Cette perquisition fait suite à un rapport au vitriol de la Cour des comptes régionale publiée en juin 2023. Dans ce rapport les magistrats pointaient notamment du doigt le coût de l’absentéisme, particulièrement important à la mairie de Montpellier. Ce dernier était évalué à 37 millions d’euros par an. Les magistrats déploraient également la présence, jusqu’en 2021, de 297 agents sans affectation, représentant 8 % des effectifs, pour un coût annuel estimé à 10,8 M€.
Une situation qui aurait perduré malgré l’election, en 2020, de Michael Delafosse a la mairie de Montpellier. Ledit rapport pointait aussi une « masse salariale plus importante que dans d’autres communes de taille comparable ». Au moment de la parution du rapport, le maire socialiste avait évoqué « l’héritage du passé » et également mis en avant les actions engagées par sa municipalité : application de la loi sur les 1 607 heures annuelles, encadrement du droit de grève, plan de lutte contre l’absentéisme. Il assurait « partager les conclusions du contrôle », qui « souligne ce qui a été fait et ce qui reste à faire », auprès de la Gazette de Montpellier. Repérée sous la mandature de Michaël Delafosse, cette situation relèverait autant de la responsabilité du maire actuellement en poste (parce qu’il n’y a pas mis fin) que de celle de son prédécesseur Philippe Saurel, successeur de l’ancien ténor socialiste de la région Georges Frêche qui a dirigé la ville de 1977 à 2004.
L’ex-directeur de cabinet de Delafosse dans le viseur de la justice
Michaël Delafosse, toutefois, le seul concerné dans le cadre des soupçons à l’égard de son ex-directeur de cabinet. Là aussi les enquêteurs opèrent dans le cadre de soupçons de détournement de fonds public et de recel, concernant plus précisément l’emploi de l’ancien directeur de cabinet du maire.
Marianne explique que l’ancien directeur de cabinet percevait une partie de son salaire à ce titre, ainsi qu’un complément de rémunération qui lui était versé au titre d’une activité accessoire réalisée pour le compte du président du Centre communal d’action sociale (CCAS) de Montpellier. Un montage pour le moins baroque dont le bien-fondé semble douteux, tant aux yeux des magistrats financiers que du juge chargé de ces dossiers.
« Les services concernes fournissent les documents necessaires aux officiers de police judiciaire comme des fiches de poste par exemple », a indiqué le service communication de la mairie à Midi Libre, ce jeudi.
« Depuis le début du mandat, j’alerte sur les pratiques de gestion du personnel à la mairie de Montpellier. Au regard de ces révélations graves Je demande au maire Michaël Delafosse de s’expliquer publiquement sur ces affaires », a réagi Alenka Doulain, membre de l’opposition municipale sous le drapeau de Montpellier Union Populaire Écologique et Sociale, via un communiqué.
« J’ai réclamé à de nombreuses reprises en séance du conseil municipal le salaire et la composition exacte des membres du cabinet sans avoir de réponses. Nous exigeons une transparence totale. La ville et ses habitants méritent une gouvernance transparente qui garantit une administration municipale responsable et juste », a critiqué la conseillère municipale. Michaël Delafosse n’a quant à lui pas bousculer son emploi du temps, et n’était pas présent au moment des faits selon la presse locale. Il était à Sète au conseil d’administration de Montpellier 28, la candidature locale pour accueillir la capitale européenne de la culture.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/perquisitions-a-la-mairie-de-montpellier-pour-des-soupcons-de-detournements-de-fonds-publics-14-11-2024-OEVXWCZSBZAKTL24R45LXG5E6M.php
Cette perquisition a été effectuée par la brigade financière de la police judiciaire de la ville. Ces recherches s’effectuent dans le cadre de deux dossiers distincts, reposant tous deux sur des soupçons de détournements de fonds publics et recel de ce délit.
La mairie de Montpellier a connu une journée agitée ce jeudi. La cause Une perquisition a eu lieu dans la maison des citoyens de la ville. Plusieurs officiers de police judiciaire sont intervenus dans les bureaux des services administratifs de la ville du sud de la France. Cette perquisition a été effectuée par la brigade financière de la police judiciaire de la ville. Ces recherches s’effectuent dans le cadre de deux dossiers distincts, reposant tous deux sur des soupçons de détournements de fonds publics et recel de ce délit, selon l’hebdomadaire de Marianne.
La police était à la recherche des documents concernant les ressources humaines de la municipalité socialiste. L’objet de ces investigations policières concerne notamment une situation hors norme quant au nombre d’agents publics sans affectation.
Cette perquisition fait suite à un rapport au vitriol de la Cour des comptes régionale publiée en juin 2023. Dans ce rapport les magistrats pointaient notamment du doigt le coût de l’absentéisme, particulièrement important à la mairie de Montpellier. Ce dernier était évalué à 37 millions d’euros par an. Les magistrats déploraient également la présence, jusqu’en 2021, de 297 agents sans affectation, représentant 8 % des effectifs, pour un coût annuel estimé à 10,8 M€.
Une situation qui aurait perduré malgré l’election, en 2020, de Michael Delafosse a la mairie de Montpellier. Ledit rapport pointait aussi une « masse salariale plus importante que dans d’autres communes de taille comparable ». Au moment de la parution du rapport, le maire socialiste avait évoqué « l’héritage du passé » et également mis en avant les actions engagées par sa municipalité : application de la loi sur les 1 607 heures annuelles, encadrement du droit de grève, plan de lutte contre l’absentéisme. Il assurait « partager les conclusions du contrôle », qui « souligne ce qui a été fait et ce qui reste à faire », auprès de la Gazette de Montpellier. Repérée sous la mandature de Michaël Delafosse, cette situation relèverait autant de la responsabilité du maire actuellement en poste (parce qu’il n’y a pas mis fin) que de celle de son prédécesseur Philippe Saurel, successeur de l’ancien ténor socialiste de la région Georges Frêche qui a dirigé la ville de 1977 à 2004.
L’ex-directeur de cabinet de Delafosse dans le viseur de la justice
Michaël Delafosse, toutefois, le seul concerné dans le cadre des soupçons à l’égard de son ex-directeur de cabinet. Là aussi les enquêteurs opèrent dans le cadre de soupçons de détournement de fonds public et de recel, concernant plus précisément l’emploi de l’ancien directeur de cabinet du maire.
Marianne explique que l’ancien directeur de cabinet percevait une partie de son salaire à ce titre, ainsi qu’un complément de rémunération qui lui était versé au titre d’une activité accessoire réalisée pour le compte du président du Centre communal d’action sociale (CCAS) de Montpellier. Un montage pour le moins baroque dont le bien-fondé semble douteux, tant aux yeux des magistrats financiers que du juge chargé de ces dossiers.
« Les services concernes fournissent les documents necessaires aux officiers de police judiciaire comme des fiches de poste par exemple », a indiqué le service communication de la mairie à Midi Libre, ce jeudi.
« Depuis le début du mandat, j’alerte sur les pratiques de gestion du personnel à la mairie de Montpellier. Au regard de ces révélations graves Je demande au maire Michaël Delafosse de s’expliquer publiquement sur ces affaires », a réagi Alenka Doulain, membre de l’opposition municipale sous le drapeau de Montpellier Union Populaire Écologique et Sociale, via un communiqué.
« J’ai réclamé à de nombreuses reprises en séance du conseil municipal le salaire et la composition exacte des membres du cabinet sans avoir de réponses. Nous exigeons une transparence totale. La ville et ses habitants méritent une gouvernance transparente qui garantit une administration municipale responsable et juste », a critiqué la conseillère municipale. Michaël Delafosse n’a quant à lui pas bousculer son emploi du temps, et n’était pas présent au moment des faits selon la presse locale. Il était à Sète au conseil d’administration de Montpellier 28, la candidature locale pour accueillir la capitale européenne de la culture.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/perquisitions-a-la-mairie-de-montpellier-pour-des-soupcons-de-detournements-de-fonds-publics-14-11-2024-OEVXWCZSBZAKTL24R45LXG5E6M.php