En parallèle à la Classe E 53 AMG récemment essayée, le Mercedes GLE s'est lui aussi converti à l'hybride rechargeable pour sa version énervée. Le 6 cylindres en ligne de 3 litres qui équipait déjà le GLE 53 jusqu'à présent a gagné une poignée de chevaux (449 ch désormais) et s'est offert les services d'un moteur électrique (136 ch) intégré à la boite 9 rapports. La puissance combinée, moins spectaculaire que dans la E 53 (585 ch, voire 612 ch en pic !), émarge tout de même à 544 ch.
Si le GLE ainsi gréé signe des chronos flatteurs (4,7 s de 0 à 100 km/h, et 250 km/h atteints dès que la voie de gauche se libère sur Autobahn), le pedigree de l'imposante machine interpelle : la batterie de 31,2 kWh (soit la capacité d'une petite voiture 100 % électrique, une Dacia Spring embarque même plus petit...), située sous le plancher du coffre, fait grimper la masse totale à 2,8 tonnes ! Soit 420 kg de plus que le GLE 53 que l'on connaissait. Le système permet, théoriquement, un rayon d'action en électrique oscillant entre 80 et 90 km selon l'usage. Pas si irréaliste en pratique, et le système parait globalement bien géré y compris batterie vide (environ 11 l / 100 km relevés, pas mal au vu des prestations et de notre conduite).
Sans surprise, le résultat n'est guère sportif. Musclé, pas vraiment brutal mais terriblement efficace. On retient surtout de ce GLE 53 son agrément mécanique, devenu rare. Surprise, il est même moins pataud que prévu. Certes, alourdir une auto de plusieurs quintaux pour grappiller des grammes (de CO2, vu qu'il est homologué à 29 g/km) semble toujours aussi absurde. Au moins, profiter du raffinement d'un 6 cylindres est encore permis. Moyennant 115.750 €... et pas de malus. Magie fiscale, n'est-ce pas ? {{_DYNINFEED_BLOCK_}}
