Un SUV de plus dans la gamme Renault, était-ce vraiment nécessaire finalement ? Selon les impératifs du marketing, certainement : basé sur la plate-forme des petits modèles du groupe (CMF-B), donc jumeau technique des Captur et Arkana, le Symbioz s'intercale entre ces deux derniers (4,41 m, de long, soit 17 cm de plus que le Captur au niveau du porte-à-faux arrière). Il vient surtout compenser une lacune dans la famille Renault, depuis que le Scenic a disparu, remplacé par sa version 100 % électrique E-Tech (qui ne convient évidemment pas à tous les publics).
A défaut de faire preuve d'audace, il s'agit de séduire les familles jusqu'alors adeptes du monospace compact Renault, en prétendant remettre au goût du jour l'esprit de... la R16, emblématique familiale du Losange. Bon, même quand ils sont fantaisistes, les clins d'oeil historiques sont toujours sympathiques. Ici, le coffre est tout de même costaud : à 492 l, le Scenic 4 (le dernier "vrai" Scenic) n'est pas très loin. Face au Symbioz se trouveront notamment des rivaux tels que Peugeot 3008 (plus onéreux) et Citroën C3 Aircross (aux tarifs agressifs)...
Il faudra s'accommoder, au lancement du moins, de l'unique motorisation proposée : l'hybride E-Tech 145 ch, plutôt sobre, mais qui place assez haut la barre des tarifs (à partir de 34.900 €), en attendant une hypothétique version d'appel plus modestement motorisée. Les photos de notre essai du Renault Symbioz (et rien à voir avec le concept éponyme de 2017). {{_DYNINFEED_BLOCK_}}
