À l’occasion du Salon du Chocolat, les professionnels se sont inquiétés de la volatilité des prix du cacao. Ainsi, la tonne atteignait des sommets au printemps dernier, à 12 260 dollars contre 3 000 dollars un an plus tôt. Trois mois plus tard, le prix redescendait à 8 000 dollars, pour finir à 7 300 dollars aujourd’hui… Le prix actuel est 90 % plus élevé qu’il y a un an.
Les mauvaises récoltes n’y sont pas pour grand-chose. C’est la financiarisation du secteur des matières premières qui génère une spéculation effrénée des grossistes et des intermédiaires.
La seule chose qui n’augmente pas, c’est le salaire des travailleurs du cacao : au Ghana ou en Côte d’Ivoire, ils touchent moins de deux dollars par jour.
Les mauvaises récoltes n’y sont pas pour grand-chose. C’est la financiarisation du secteur des matières premières qui génère une spéculation effrénée des grossistes et des intermédiaires.
La seule chose qui n’augmente pas, c’est le salaire des travailleurs du cacao : au Ghana ou en Côte d’Ivoire, ils touchent moins de deux dollars par jour.
