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La Manekine

Construit en 1977, le bâtiment de la Manekine fut d’abord un foyer socio-éducatif. En 1990, il passa dans le giron municipal de Pont-Sainte-Maxence et abrita un cinéma, une salle de répétition ainsi qu’une bibliothèque.
C’est lors de sa première rénovation à la fin des années 90 que la Manekine fut baptisée ainsi. En 2006, la gestion de l’établissement passa à l’intercommunalité.

Ce nom atypique, « Manekine », provient d’un ancien roman médiéval rédigé par Philippe de Rémy (1210-1265), sire de Beaumanoir, vers 1240. Il y conte l’histoire de Joïe, que le roi de Hongrie son père s’est mis en tête d’épouser. Révoltée, la jeune fille se coupe la main gauche, et s’attire la colère de son père qui ordonne de la brûler.
Sauvée de justesse, elle est abandonnée sur une barque à la dérive, et parvient en Ecosse, où elle épouse le roi, qui la surnomme « Manekine » : la manchote. Des années plus tard et après bien des pérégrinations, elle retrouvera miraculeusement sa main, remise en place par le pape.

Si l’on retrouve de nombreux contes dans le folklore européen ayant pour thème « la jeune fille à la main coupée », il semble que cette itération soit directement inspirée d’une version écrite, provenant du nord de l’Angleterre, et d’une seconde orale qui circulait alors dans le nord de la France.
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