[ Exposition ] « À tire-d’aile… et d’écaille »
La Maison du Crieur accueille l’exposition de Delphine Eng, « À tire-d’aile… et d’écaille », du 5 au 28 septembre.
« Un petit poisson, un petit oiseau… » comme dit la chanson... L’univers de Delphine Eng, surréaliste et délicat, se compose essentiellement de poissons et d’oiseaux. La végétation luxuriante est son théâtre de rencontres pour le moins improbables : son approche picturale, presque naturaliste, tranche avec une mise en scène graphique et colorée, qui se découvre à travers son exposition « À tire-d’aile… et d’écaille », du 5 au 28 septembre, à la Maison du Crieur, à Montauban.
Les dessins, idylliques en apparence, dépeignent une réalité beaucoup moins riante. On peut lire son inquiétude du déclin de la biodiversité, menacée par la pollution et les activités humaines. Pour l’artiste, l’utilisation des rayures signifie par exemple « rayer de la carte » ; et la répétition de motifs géométriques symbolise l’activité humaine et l’industrialisation. Le choix de couleurs artificielles, saturées, dénonce l’illusion d’un monde magnifique passé par les filtres des réseaux sociaux, botoxé, photoshoppé comme les images lisses et brillantes des pages de magazines. L’homme, premier maillon de ce joyeux et joli monde sens dessus-dessous, n’est pas représenté : il est sous-entendu.
Pour dessiner les visiteurs à plumes qu’elle observe patiemment dans son jardin, Delphine Eng privilégie la pointe sèche des crayons de couleur, bien qu’elle se laisse la liberté d’utiliser aussi des posca et des tampons encreurs. Ses formats allongés, atypiques, interpellent. La réalisation est soignée à l’extrême, méthodique, et même « besogneuse » pour reprendre le terme de l’artiste.
iDu mardi au samedi, de 11h à 18h
Entrée libre et gratuite
Maison du Crieur – 2 rue Gillaque à Montauban
La Maison du Crieur accueille l’exposition de Delphine Eng, « À tire-d’aile… et d’écaille », du 5 au 28 septembre.
« Un petit poisson, un petit oiseau… » comme dit la chanson... L’univers de Delphine Eng, surréaliste et délicat, se compose essentiellement de poissons et d’oiseaux. La végétation luxuriante est son théâtre de rencontres pour le moins improbables : son approche picturale, presque naturaliste, tranche avec une mise en scène graphique et colorée, qui se découvre à travers son exposition « À tire-d’aile… et d’écaille », du 5 au 28 septembre, à la Maison du Crieur, à Montauban.
Les dessins, idylliques en apparence, dépeignent une réalité beaucoup moins riante. On peut lire son inquiétude du déclin de la biodiversité, menacée par la pollution et les activités humaines. Pour l’artiste, l’utilisation des rayures signifie par exemple « rayer de la carte » ; et la répétition de motifs géométriques symbolise l’activité humaine et l’industrialisation. Le choix de couleurs artificielles, saturées, dénonce l’illusion d’un monde magnifique passé par les filtres des réseaux sociaux, botoxé, photoshoppé comme les images lisses et brillantes des pages de magazines. L’homme, premier maillon de ce joyeux et joli monde sens dessus-dessous, n’est pas représenté : il est sous-entendu.
Pour dessiner les visiteurs à plumes qu’elle observe patiemment dans son jardin, Delphine Eng privilégie la pointe sèche des crayons de couleur, bien qu’elle se laisse la liberté d’utiliser aussi des posca et des tampons encreurs. Ses formats allongés, atypiques, interpellent. La réalisation est soignée à l’extrême, méthodique, et même « besogneuse » pour reprendre le terme de l’artiste.
iDu mardi au samedi, de 11h à 18h
Entrée libre et gratuite
Maison du Crieur – 2 rue Gillaque à Montauban