[ Lundi Patrimoine ]
Saurez-vous classer ces maisons montalbanaises de la plus ancienne à la plus récente
A. La maison des années 50/60 est souvent reconnaissable à la diversité de ses matériaux. Ici, du béton, de la pierre en parement, de la brique d’apparat. La géométrie est partout, dans les volumes, dans les motifs décoratifs, dans la forme des ouvertures. Le garage prend de plus en plus de place et il faut souvent gravir un escalier extérieur pour accéder à la porte d’entrée principale. On trouve notamment ces maisons dans des quartiers résidentiels un peu en périphérie et souvent entourées d’un jardin créant encore plus d’espace entre chaque maison.
B. Cette maison, située dans un faubourg de la ville, est typique des constructions montalbanaises du 18ème siècle. La ville s’agrandit après la destruction des remparts et de grandes maisons s’installent à deux pas du centre tout en bénéficiant d’un grand jardin à l’arrière. Au 18ème siècle, un soin particulier est apporté à la porte d’entrée. Centrée et donnant sur la rue, celle-ci est cernée de briques apparentes, arbore un bandeau en fer forgé en partie sommitale et est pourvue d’un heurtoir. On devine la grande superficie de cette maison au nombre de fenêtres.
C. Au 19ème siècle, une maison typique de la région fait son apparition. Dans beaucoup de quartiers périphériques du centre-ville, des maraîchers cultivent la terre. Cette « toulousaine » (la grande ville s’impose pour la nomenclature), se caractérise par une entrée sur rue, une porte centrale et une symétrie dans son organisation intérieure : un couloir traversant qui dessert les pièces de chaque côté. Sa particularité réside dans le fait de posséder en partie haute des oculi. Ce sont des ouvertures, parfois formant un motif, qui permettent à l’air de circuler dans le grenier où l’on entrepose les cultures maraichères.
D. La maison des années 30 a beaucoup de style. Elle est coquette avec ses volumes distincts, ses avancées, et ses toits à plusieurs pentes. Contrairement aux siècles précédents où l’on construisait surtout en brique, le béton fait son apparition. Le grand changement c’est l’arrivée de l’automobile dans de nombreux foyers ce qui génère la présence d’un garage en partie basse. C’est aussi le début du développement des loisirs, des congés payés, du temps consacré à sa famille et de l’individualité… Petit à petit, beaucoup de maisons s’éloignent du tumulte de la rue et s’entourent d’un portail et de grilles protectrices.
Saurez-vous classer ces maisons montalbanaises de la plus ancienne à la plus récente
A. La maison des années 50/60 est souvent reconnaissable à la diversité de ses matériaux. Ici, du béton, de la pierre en parement, de la brique d’apparat. La géométrie est partout, dans les volumes, dans les motifs décoratifs, dans la forme des ouvertures. Le garage prend de plus en plus de place et il faut souvent gravir un escalier extérieur pour accéder à la porte d’entrée principale. On trouve notamment ces maisons dans des quartiers résidentiels un peu en périphérie et souvent entourées d’un jardin créant encore plus d’espace entre chaque maison.
B. Cette maison, située dans un faubourg de la ville, est typique des constructions montalbanaises du 18ème siècle. La ville s’agrandit après la destruction des remparts et de grandes maisons s’installent à deux pas du centre tout en bénéficiant d’un grand jardin à l’arrière. Au 18ème siècle, un soin particulier est apporté à la porte d’entrée. Centrée et donnant sur la rue, celle-ci est cernée de briques apparentes, arbore un bandeau en fer forgé en partie sommitale et est pourvue d’un heurtoir. On devine la grande superficie de cette maison au nombre de fenêtres.
C. Au 19ème siècle, une maison typique de la région fait son apparition. Dans beaucoup de quartiers périphériques du centre-ville, des maraîchers cultivent la terre. Cette « toulousaine » (la grande ville s’impose pour la nomenclature), se caractérise par une entrée sur rue, une porte centrale et une symétrie dans son organisation intérieure : un couloir traversant qui dessert les pièces de chaque côté. Sa particularité réside dans le fait de posséder en partie haute des oculi. Ce sont des ouvertures, parfois formant un motif, qui permettent à l’air de circuler dans le grenier où l’on entrepose les cultures maraichères.
D. La maison des années 30 a beaucoup de style. Elle est coquette avec ses volumes distincts, ses avancées, et ses toits à plusieurs pentes. Contrairement aux siècles précédents où l’on construisait surtout en brique, le béton fait son apparition. Le grand changement c’est l’arrivée de l’automobile dans de nombreux foyers ce qui génère la présence d’un garage en partie basse. C’est aussi le début du développement des loisirs, des congés payés, du temps consacré à sa famille et de l’individualité… Petit à petit, beaucoup de maisons s’éloignent du tumulte de la rue et s’entourent d’un portail et de grilles protectrices.