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[ Exposition ] La générosité des oeuvres de Marcelo Bottaro

Le hall de la salle de spectacle Eurythmie, à Montauban, accueille des oeuvres de Marcelo Bottaro, du 12 novembre au 2 mai. Venez découvrir les dessins et peintures de cet artiste peintre italo uruguayen.

Ses oeuvres sont réalisées selon diverses techniques. Que ce soit l’action painting (peinture d’action) ou le dripping (égouttage), Marcelo Bottaro utilise l’argile, le fusain, le charbon, le pastel, le café, et autre huile et acrylique. Pour la première fois, la salle Eurythmie de Montauban accueille une exposition de grande envergure durant toute la saison culturelle : et c’est le peintre italo uruguayen que la Ville a décidé de mettre en avant.

Marcelo Bottaro dessine, peint, sculpte et modèle depuis quarante ans, en Europe et en Amérique latine principalement.

Ses oeuvres les plus marquantes sont la série Viaje (2000 à 2003), Conquista y Colonia exposée au Musée Victoriano à Rome en 2003 et Epica, Mito y Estetica Nuestramericana, 12 peintures de grand format dans la Galerie de Arte Nacional de Caracas de 2012 à 2013.

Marcelo Bottaro s’investit dans la recherche, peint et vend ses oeuvres dans sa propre galerie-atelier de Saint-Cirq-Lapopie (Lot). Il y réalise notamment dès 2022 les oeuvres du projet « Géographie humaine de Pangée » et à partir de 2023, travaille à la série Iberica Transcontinental. Toujours dans cet environnement marqué par l’art pariétal – géologie inspirante du Quercy, dès 2018, il concrétise sa démarche dans le projet artistique « Préhistoire et futur ». Il donne en 2020 l’exposition complète de la série au Musée Rignault et à la Maison André Breton de Saint-Cirq-Lapopie.
Le vernissage de l’exposition se déroulera mardi 12 novembre à 18h, à Eurythmie
Adopté et élevé par un médecin français antillais, Marcelo Bottaro passe une partie de son enfance, puis son adolescence parmi les Indiens de la forêt amazonienne : il hérite de tranches de vie avec eux, un rapport riche et personnel à la vie, la nature, la condition humaine.

À travers la profusion et la générosité de ses compositions, l’éclat et la spontanéité de sa palette, la gratitude est centrale dans sa démarche. Même lorsqu’il peint le tragique, la guerre, la douleur, la mort, c’est pour faire émerger l’espérance, le désir de vivre, de célébrer. Il le fait avec un luxe de pauvreté, utilisant un peu de charbon, de café, d’argile locale pour dessiner et peindre sur de modestes papiers de chiffon, comme pour aller plus vite au vrai et à la nature.
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