« Je suis Batbat ». Pour affiner sa Trame nuit, Chartres métropole a réalisé un inventaire de la faune nocturne et notamment des chauves-souris https://www.chartres-metropole.fr/actualites/detail/trame-nuit-et-la-lumiere-fuit
L'enjeu de la Trame nuit est de réduire ou supprimer la pollution lumineuse nocturne pour préserver la biodiversité.
L'étude des chauves-souris est intéressante car elles représentent une espèce dite « parapluie » : son domaine vital est assez large pour que sa protection assure celle des autres espèces végétales et animales peuplant le même territoire.
Mais aussi parce que la lumière artificielle semble avoir des effets différents d’une espèce à l’autre.
Ainsi, les Pipistrelles communes (photo) vivent très bien aux côtés de l'Homme et semblent tolérer la lumière. Elles se servent même des lampadaires, qui attirent de nombreux insectes, comme garde-manger.
D'autres sont clairement « lucifuges », comme le Murin de Daubenton, le Grand Murin, la Barbastelle d'Europe ou encore l'Oreillard : elles fuient la lumière artificielle. Des lampadaires trop nombreux constituent pour elles de véritables barrières, ce qui impacte leur comportement et leurs zones de déplacement. Elles résident majoritairement dans les boisements et près des milieux aquatiques.
La Trame nuit a donc notamment pour objectif une restauration des corridors écologiques (zones de déplacements des espèces). Par exemple en abaissant le niveau du halo lumineux qui émane des zones fortement artificialisées et le long de l'Eure.
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#ChartresMetropole #Biodiversite #ChauveSouris
L'enjeu de la Trame nuit est de réduire ou supprimer la pollution lumineuse nocturne pour préserver la biodiversité.
L'étude des chauves-souris est intéressante car elles représentent une espèce dite « parapluie » : son domaine vital est assez large pour que sa protection assure celle des autres espèces végétales et animales peuplant le même territoire.
Mais aussi parce que la lumière artificielle semble avoir des effets différents d’une espèce à l’autre.
Ainsi, les Pipistrelles communes (photo) vivent très bien aux côtés de l'Homme et semblent tolérer la lumière. Elles se servent même des lampadaires, qui attirent de nombreux insectes, comme garde-manger.
D'autres sont clairement « lucifuges », comme le Murin de Daubenton, le Grand Murin, la Barbastelle d'Europe ou encore l'Oreillard : elles fuient la lumière artificielle. Des lampadaires trop nombreux constituent pour elles de véritables barrières, ce qui impacte leur comportement et leurs zones de déplacement. Elles résident majoritairement dans les boisements et près des milieux aquatiques.
La Trame nuit a donc notamment pour objectif une restauration des corridors écologiques (zones de déplacements des espèces). Par exemple en abaissant le niveau du halo lumineux qui émane des zones fortement artificialisées et le long de l'Eure.
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