PRIX-LÈS-MÉZIÈRES
JULIEN BAILLY: L’APPRENTI DEVENU PATRON
Julien Bailly n’est pas peu fier devant son show room de la rue du Moulin et l’enseigne Fermetures Bailly. Le Pirisien va bientôt souffler les trois bougies de son entreprise. Le fidèle salarié de chez Zuccari a décidé en 2022 de changer de braquet.
Répéter ses gammes
Raconter la réussite actuelle de Julien Bailly ne peut se faire sans le chapitre Zuccari. Tout commence au collège où l’élève Bailly n’est pas forcément l’as des as du lycée Armand Malaise et son avenir va basculer en repartant de l’établissement scolaire. « Jerry (Zuccari) m’a vu repartir à pied, se souvient le trentenaire. Il s’est arrêté et m’a ramené. On a discuté il m’a demandé ce que je comptais faire de ma vie et il m’a proposé un apprentissage. » Julien saisit l’opportunité et intègre l’entreprise de fermetures basée à Prix. Souder, assembler, peindre, poser: le gamin répète ses gammes et grandit au milieu de professionnels confirmés. « Oui avec toute leurs compétences, insiste Julien. J’y ai fait 17 ans j’y ai tout appris avant d’être chef poseur. Un bon boulot bien payé mais j’ai décidé de partir. »
Un arrêt maladie déterminant
Julien Bailly va se blesser gravement en 2020. Le bonhomme est un solide footballeur mais son tendon d’achille le lâche sur le terrain. Après de longs mois en arrêt maladie il finit par cogiter. « J’avais 36 ans je voulais avancer et j’ai décidé de créer ma société », indique Julien. La fin d’un cycle et le début d’un autre. Julien débute alors sa nouvelle vie professionnelle. À la débrouille pour commencer, il stocke le matériel chez un oncle et gère l’administratif depuis sa maison. Menuiserie extérieure, fenêtre, volet roulant, porte de garage, pergola ou encore portail, l’artisan confirme son savoir-faire sur le terrain mais pas que. « Je dois aussi gérer le versant clientèle, principalement des particuliers, faire les devis, disons que les journées ne se terminent pas aux mêmes heures qu’avant », sourit Julien.
Un local, des véhicules et une secrétaire
Les Fermetures Bailly ont pignon sur rue depuis janvier 2023 dans son village d’enfance. Julien saisit une opportunité avec la vente d’un ancien garage. « Un outil fonctionnel où je peux recevoir les clients, stocker et disposer d’un show room. Et puis je tenais à rester à Prix», glisse l’artisan. Avec 267 clients déjà au compteur, l’entreprise a fini par s’émanciper avec l’embauche d’une secrétaire. Comment expliquer ces débuts gagnants « Être sérieux, proposer de la qualité, se tenir au délai avancé, énumère le patron. Et puis je suis vraiment épanoui dans ce que je fais ça doit aider tous les matins quand tu te lèves parce qu’il qu’il faut la faire tourner la boutique. »
Une histoire de famille
Julien refuse pour autant de trop grandir. Il aimerait recruter un poseur et prendre un apprenti. Pour la communication c’est sa conjointe Virginie, infirmière de profession, qui dope l’entreprise familiale sur les réseaux sociaux. En parlant de famille, on aperçoit souvent le papa de Julien et sa maman du côté de la rue du Moulin, toujours prêts à donner un coup de mains si besoin. « Oui on est tous concernés par l’aventure et quelque part fiers d’exposer notre nom sur l’enseigne et les camions. Mais attention on est pas là pour parader. On est là pour bosser », coupe Julien. Aucun doute, l’apprenti est devenu patron.
Partenariat commercial
JULIEN BAILLY: L’APPRENTI DEVENU PATRON
Julien Bailly n’est pas peu fier devant son show room de la rue du Moulin et l’enseigne Fermetures Bailly. Le Pirisien va bientôt souffler les trois bougies de son entreprise. Le fidèle salarié de chez Zuccari a décidé en 2022 de changer de braquet.
Répéter ses gammes
Raconter la réussite actuelle de Julien Bailly ne peut se faire sans le chapitre Zuccari. Tout commence au collège où l’élève Bailly n’est pas forcément l’as des as du lycée Armand Malaise et son avenir va basculer en repartant de l’établissement scolaire. « Jerry (Zuccari) m’a vu repartir à pied, se souvient le trentenaire. Il s’est arrêté et m’a ramené. On a discuté il m’a demandé ce que je comptais faire de ma vie et il m’a proposé un apprentissage. » Julien saisit l’opportunité et intègre l’entreprise de fermetures basée à Prix. Souder, assembler, peindre, poser: le gamin répète ses gammes et grandit au milieu de professionnels confirmés. « Oui avec toute leurs compétences, insiste Julien. J’y ai fait 17 ans j’y ai tout appris avant d’être chef poseur. Un bon boulot bien payé mais j’ai décidé de partir. »
Un arrêt maladie déterminant
Julien Bailly va se blesser gravement en 2020. Le bonhomme est un solide footballeur mais son tendon d’achille le lâche sur le terrain. Après de longs mois en arrêt maladie il finit par cogiter. « J’avais 36 ans je voulais avancer et j’ai décidé de créer ma société », indique Julien. La fin d’un cycle et le début d’un autre. Julien débute alors sa nouvelle vie professionnelle. À la débrouille pour commencer, il stocke le matériel chez un oncle et gère l’administratif depuis sa maison. Menuiserie extérieure, fenêtre, volet roulant, porte de garage, pergola ou encore portail, l’artisan confirme son savoir-faire sur le terrain mais pas que. « Je dois aussi gérer le versant clientèle, principalement des particuliers, faire les devis, disons que les journées ne se terminent pas aux mêmes heures qu’avant », sourit Julien.
Un local, des véhicules et une secrétaire
Les Fermetures Bailly ont pignon sur rue depuis janvier 2023 dans son village d’enfance. Julien saisit une opportunité avec la vente d’un ancien garage. « Un outil fonctionnel où je peux recevoir les clients, stocker et disposer d’un show room. Et puis je tenais à rester à Prix», glisse l’artisan. Avec 267 clients déjà au compteur, l’entreprise a fini par s’émanciper avec l’embauche d’une secrétaire. Comment expliquer ces débuts gagnants « Être sérieux, proposer de la qualité, se tenir au délai avancé, énumère le patron. Et puis je suis vraiment épanoui dans ce que je fais ça doit aider tous les matins quand tu te lèves parce qu’il qu’il faut la faire tourner la boutique. »
Une histoire de famille
Julien refuse pour autant de trop grandir. Il aimerait recruter un poseur et prendre un apprenti. Pour la communication c’est sa conjointe Virginie, infirmière de profession, qui dope l’entreprise familiale sur les réseaux sociaux. En parlant de famille, on aperçoit souvent le papa de Julien et sa maman du côté de la rue du Moulin, toujours prêts à donner un coup de mains si besoin. « Oui on est tous concernés par l’aventure et quelque part fiers d’exposer notre nom sur l’enseigne et les camions. Mais attention on est pas là pour parader. On est là pour bosser », coupe Julien. Aucun doute, l’apprenti est devenu patron.
Partenariat commercial
