43 ANS DEJA...
Ce vendredi 26 juillet avait lieu dans le Massif du Baillarguet, commune de Clapiers, la traditionnelle cérémonie en souvenir de la disparition du sapeur André Jeanjean, Mort au feu, le 26 juillet 1981.
Rappel des faits : Le dimanche 26 juillet 1981, un violent incendie de pinède s’est déclenché au lieu-dit « Baillarguet » entre Prades-le–Lez et Clapiers, aux alentours de 15h30. De nombreux appels arrivent au CODIS, le panache marron des fumées activé par un vent violent laissent présager des conditions de luttes très difficiles et un important feux de forêt. Les tours de guet du secteur confirment la gravité de la situation. D’importants moyens sont immédiatement dépêchés sur les lieux dont les sapeurs-pompiers de Saint-Mathieu-deTréviers et le G.I.F.F. de l’U.T.I. stationné à la caserne de Saint-Mathieu. Dès la sortie du village, la demande de moyens aériens nationaux (canadairs – DC6) est confirmée et le maximum des renforts des centres de secours voisins, les forestiers sapeurs, les CCFF, les gendarmes… Les véhicules se présentent sur la piste forestière côté Prades-le-Lez et doivent stopper, le feu se développant de part et d’autre de la piste… les moyens aériens se présentent 40 minutes plus tard ainsi que l’hélicoptère « Dragon 34 » de la base de la sécurité civile de Montpellier. La situation est critique sur la piste de crête car les foyers progressent en direction de Clapiers, les largages des bombardiers d’eau sont efficaces côté Baillarguet mais le feu continue sa progression. Pendant la phase de lutte intense, un véhicule du Centre de Secours de Saint-Mathieu-de-Tréviers est cerné par les flammes et doit « fuir » vers Clapiers… C’est au cours de cet épisode tragique que le sapeur André JEANJEAN tombe du véhicule et périt dans les flammes à 100 m de la stèle actuelle et de ses camarades de l’U.T.I. Il est 17h00… Cet accident tragique rappelle la dangerosité de l’action de lutte contre les feux de forêt et marquera à jamais l’histoire des sapeurs-pompiers de l’Hérault. Le devoir de mémoire est indispensable pour nous rappeler que tout peut basculer en un rien de temps et que nous devons honorer celles et ceux qui sont tombés en risquant leur vie pour sauver des vies !!
© Valentina Claret / SDIS 34
Ce vendredi 26 juillet avait lieu dans le Massif du Baillarguet, commune de Clapiers, la traditionnelle cérémonie en souvenir de la disparition du sapeur André Jeanjean, Mort au feu, le 26 juillet 1981.
Rappel des faits : Le dimanche 26 juillet 1981, un violent incendie de pinède s’est déclenché au lieu-dit « Baillarguet » entre Prades-le–Lez et Clapiers, aux alentours de 15h30. De nombreux appels arrivent au CODIS, le panache marron des fumées activé par un vent violent laissent présager des conditions de luttes très difficiles et un important feux de forêt. Les tours de guet du secteur confirment la gravité de la situation. D’importants moyens sont immédiatement dépêchés sur les lieux dont les sapeurs-pompiers de Saint-Mathieu-deTréviers et le G.I.F.F. de l’U.T.I. stationné à la caserne de Saint-Mathieu. Dès la sortie du village, la demande de moyens aériens nationaux (canadairs – DC6) est confirmée et le maximum des renforts des centres de secours voisins, les forestiers sapeurs, les CCFF, les gendarmes… Les véhicules se présentent sur la piste forestière côté Prades-le-Lez et doivent stopper, le feu se développant de part et d’autre de la piste… les moyens aériens se présentent 40 minutes plus tard ainsi que l’hélicoptère « Dragon 34 » de la base de la sécurité civile de Montpellier. La situation est critique sur la piste de crête car les foyers progressent en direction de Clapiers, les largages des bombardiers d’eau sont efficaces côté Baillarguet mais le feu continue sa progression. Pendant la phase de lutte intense, un véhicule du Centre de Secours de Saint-Mathieu-de-Tréviers est cerné par les flammes et doit « fuir » vers Clapiers… C’est au cours de cet épisode tragique que le sapeur André JEANJEAN tombe du véhicule et périt dans les flammes à 100 m de la stèle actuelle et de ses camarades de l’U.T.I. Il est 17h00… Cet accident tragique rappelle la dangerosité de l’action de lutte contre les feux de forêt et marquera à jamais l’histoire des sapeurs-pompiers de l’Hérault. Le devoir de mémoire est indispensable pour nous rappeler que tout peut basculer en un rien de temps et que nous devons honorer celles et ceux qui sont tombés en risquant leur vie pour sauver des vies !!
© Valentina Claret / SDIS 34
