Journée Européenne de la prostate, 20 septembre

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Journée Européenne de la prostate, 20 septembre (1/1)

Le 20 septembre, c’est la Journée européenne de la prostate, une date clé pour sensibiliser à la santé masculine et plus précisément aux maladies de la prostate. Cette journée, organisée par l’Association Européenne d’Urologie (AEU), met en lumière des pathologies comme l’hypertrophie bénigne de la prostate, la prostatite et le cancer de la prostate. Ces maladies affectent des millions d’hommes en Europe chaque année, et la détection précoce reste l’un des moyens les plus efficaces de prévenir les complications graves.


Hypertrophie bénigne de la prostate, cancer de la prostate, et dépistage sont des mots qui résonnent chez de nombreux hommes de plus de 50 ans. La sensibilisation est donc essentielle, car ces conditions sont souvent ignorées jusqu’à ce qu’il soit trop tard.


L’importance de la journée européenne de la prostate


Chaque année, la Journée européenne de la prostate encourage les hommes à consulter un professionnel de santé pour un dépistage. Les maladies de la prostate sont généralement silencieuses, et beaucoup de patients découvrent qu’ils sont atteints d’un cancer de la prostate à un stade avancé. Or, détecter une pathologie à un stade précoce peut permettre des traitements moins invasifs et améliorer considérablement les taux de guérison.


Cette journée a plusieurs objectifs :



  • Informer le grand public sur les risques et symptômes des maladies de la prostate.

  • Encourager les hommes à faire des examens de dépistage, notamment le test de l’antigène prostatique spécifique (PSA).

  • Défendre la recherche et les innovations médicales sur les traitements du cancer de la prostate.


D’après l’AEU, environ 50 000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année en France. La journée européenne de la prostate est donc une opportunité clé pour encourager le dépistage systématique chez les hommes de plus de 50 ans.



« Les hommes doivent comprendre que la prévention et les examens réguliers sont leurs meilleures chances de longévité. »


Dr. Stéphane Marot, cancérologue

Les conséquences alarmantes des maladies non dépistées


Ignorer les signes avant-coureurs de maladies de la prostate peut mener à des conséquences graves, notamment un cancer de la prostate avancé ou des complications liées à l’hypertrophie bénigne de la prostate. Ces pathologies peuvent provoquer des symptômes gênants, comme des difficultés à uriner ou une incontinence, affectant considérablement la qualité de vie.


Le cancer de la prostate est l’une des formes de cancer les plus fréquentes chez les hommes en Europe. Si ce cancer est détecté à un stade précoce, le taux de survie à cinq ans est supérieur à 95 %. À un stade avancé, les options de traitement se réduisent considérablement, rendant les traitements plus agressifs et les chances de survie bien moindres.


Voici quelques conséquences d’un manque de dépistage :



  • Aggravation des symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

  • Progression rapide du cancer à des stades incurables.

  • Détérioration de la qualité de vie liée à la prostatite ou aux infections urinaires répétées.



« Ne pas consulter à temps, c’est donner au cancer de la prostate une longueur d’avance. »


Professeur Alain Dupuis, spécialiste en urologie

Initiatives pour renforcer la prévention


La journée européenne de la prostate permet également de promouvoir des initiatives concrètes visant à encourager le dépistage précoce et la prévention. Plusieurs campagnes sont lancées chaque année à cette occasion, notamment des journées portes ouvertes dans les hôpitaux et des consultations gratuites ou à prix réduits pour les hommes souhaitant faire un bilan de santé.


Des efforts sont également faits pour :



  • Rendre accessibles les tests PSA dans les structures médicales partout en Europe.

  • Former les professionnels de santé à mieux sensibiliser leurs patients aux risques liés à la prostate.

  • Financer la recherche sur de nouveaux traitements pour le cancer de la prostate et d’autres maladies prostatiques.


Certaines initiatives visent également à lever les tabous autour de la santé masculine. Par exemple, des campagnes publicitaires et des conférences sont organisées pour informer un public plus large des symptômes à surveiller et de l’importance de l’autodépistage.



« Il est temps de parler de la santé masculine sans gêne, pour sauver des vies. »


Jean-Pierre Martin, porte-parole d’une association de patients


Tableau récapitulatif de dépistage de la prostate


Quelques questions sur la santé de la prostate


À quel âge doit-on commencer à faire un dépistage de la prostate ?


Les hommes doivent envisager un dépistage à partir de 50 ans, mais ceux ayant des antécédents familiaux de cancer de la prostate devraient consulter dès 45 ans.


Quels sont les principaux symptômes des maladies de la prostate ?


Les symptômes incluent des difficultés à uriner, des douleurs dans la région pelvienne, et dans les cas plus graves de cancer de la prostate, des douleurs osseuses.


Le dépistage est-il douloureux ?


Le dépistage inclut souvent un examen digital rectal, qui peut être inconfortable mais non douloureux. Le test PSA, un simple prélèvement sanguin, est rapide et sans douleur.


La journée européenne de la prostate est une opportunité de mettre en lumière la nécessité du dépistage précoce. Si cet article a répondu à certaines de vos interrogations ou si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à partager vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.


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