Journée mondiale du kératocône, 10 novembre

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Journée mondiale du kératocône, 10 novembre (1/1)

La Journée mondiale du kératocône, célébrée chaque année le 10 novembre, met en lumière une maladie oculaire souvent ignorée : le kératocône. Cette pathologie affecte la cornée, entraînant sa déformation progressive et impactant la vision. Peu connue, cette maladie est souvent détectée à l’adolescence et peut sérieusement altérer la qualité de vie des personnes touchées.


Cette journée vise à sensibiliser, éduquer et encourager le soutien communautaire, offrant un espace pour mieux comprendre les défis du kératocône.


Kératocône : une maladie aux impacts invisibles


Le kératocône est une maladie rare mais débilitante qui provoque un amincissement et une déformation de la cornée en forme de cône. Cela entraîne une vision floue, des distorsions visuelles et, dans les cas avancés, une perte de la vision. Les symptômes, souvent confondus avec d’autres troubles visuels, ralentissent le diagnostic, ce qui complique la prise en charge. De nombreux adolescents et jeunes adultes découvrent trop tard la gravité de leur état, ignorant que cette maladie peut évoluer si elle n’est pas traitée rapidement.



“Comprendre le kératocône est essentiel pour éviter des conséquences visuelles graves à long terme.”


Pr. Marc Dupuis, spécialiste en maladies de la cornée

Les objectifs clés de la journée mondiale du kératocône


La Journée mondiale du kératocône a pour mission de sensibiliser le public et de mettre en avant les besoins des personnes affectées par cette maladie. Les objectifs sont variés et essentiels pour améliorer la reconnaissance et la compréhension de cette pathologie.



  1. Sensibiliser : Encourager les personnes atteintes à partager leurs expériences pour briser les tabous et sensibiliser le grand public à cette maladie.

  2. Éduquer : Informer sur les symptômes, les causes et les traitements du kératocône pour encourager un diagnostic précoce.

  3. Soutenir : Promouvoir le soutien entre les personnes atteintes et leurs proches, notamment en soulignant l’importance de consultations régulières chez l’ophtalmologue.



“Sensibiliser le public est la première étape pour briser l’isolement des personnes touchées par le kératocône.”


Sophie Martin, présidente de l’association Vision et Solidarité

Les conséquences d’un diagnostic tardif


Un des plus grands défis du kératocône est son diagnostic souvent tardif. Sans un dépistage précoce, cette maladie progresse et peut nécessiter des interventions médicales avancées, telles que les lentilles rigides ou même une greffe de cornée dans les cas graves. La Journée mondiale du kératocône rappelle l’importance de la vigilance face aux premiers signes comme la vision floue ou déformée, la photophobie et la fatigue oculaire.


Les risques d’un diagnostic tardif incluent :



  • La nécessité de porter des lentilles rigides, souvent inconfortables

  • Une perte de la vision dans les cas les plus avancés

  • Une intervention chirurgicale, telle qu’une greffe de cornée

  • Un impact sur la vie sociale et professionnelle des personnes touchées



“Détecter le kératocône à un stade précoce permet d’adapter les traitements et d’améliorer la qualité de vie des patients.”


Dr. Jean-Pierre Raymond, spécialiste en chirurgie réfractive

Homme avec lunettes rondes

Les traitements disponibles pour le kératocône : de nouvelles solutions en cours


Le traitement du kératocône varie en fonction de la gravité de la maladie. Pour les cas légers, des lunettes correctrices ou des lentilles rigides suffisent, mais lorsque la maladie progresse, des traitements spécifiques sont nécessaires. La Journée mondiale du kératocône souligne les innovations médicales et les avancées technologiques dans le domaine.



  • Collagénocrosslinking : une technique visant à renforcer la cornée pour ralentir la progression du kératocône.

  • Lentilles rigides : spécifiquement conçues pour redonner une vision plus claire, elles sont souvent difficiles à porter mais efficaces.

  • Greffe de cornée : une intervention réservée aux cas les plus graves, quand les autres traitements n’apportent plus de résultats.



“Les progrès récents dans les traitements du kératocône redonnent espoir à de nombreux patients.”


Claire Durand, opticienne spécialisée en kératocône

Tableau récapitulatif des traitements disponibles


TraitementDescriptionEfficacité
CollagénocrosslinkingRenforce la cornéeModérée à élevée
Lentilles rigidesLentilles spécifiques pour une vision amélioréeÉlevée
Greffe de cornéeRemplacement de la cornée endommagéeTrès élevée

Questions fréquentes sur le kératocône


Comment savoir si j’ai un kératocône ?


Les premiers signes du kératocône incluent une vision floue, des distorsions et une sensibilité à la lumière. Seul un examen ophtalmologique peut confirmer ce diagnostic.


Le kératocône peut-il être guéri ?


Le kératocône ne peut pas être guéri, mais des traitements existent pour ralentir sa progression et améliorer la vision des patients.


À quel âge le kératocône apparaît-il le plus souvent ?


Le kératocône est généralement diagnostiqué à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, entre 15 et 25 ans.


La Journée mondiale du kératocône nous rappelle l’importance de parler de cette maladie méconnue et de soutenir les personnes touchées. Avez-vous des questions ou des expériences à partager ? Laissez un commentaire pour en discuter !


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