Loire-Atlantique, la colère des agriculteurs commence doucement mais sûrement le mardi 19 novembre 2024

Revue de presse 44
|
Infos Nantes
|
Actualités
Loire-Atlantique, la colère des agriculteurs commence doucement mais sûrement le mardi 19 novembre 2024 (1/1)

Les agriculteurs de Loire-Atlantique se mobilisent à nouveau pour exprimer leur mécontentement croissant face à l’accord de libre-échange Mercosur et d’autres problématiques sectorielles.


Des actions sont prévues sur plusieurs sites stratégiques du département, promettant d’importantes perturbations.


Les lieux et horaires clés des rassemblements agricoles


La journée du mardi 19 novembre 2024 s’annonce marquée par une série de mobilisations dans tout le département. Les syndicats FNSEA 44 et Jeunes Agriculteurs (JA 44) coordonnent des actions sur des points stratégiques, notamment les axes routiers et les ronds-points. Voici les principales zones d’action :



  • Missillac : rassemblement prévu à 14h30, Croix d’haut (D2).

  • Pontchâteau : manifestations dès le soir, à Brignand (D773).

  • Ancenis : à 19h30, mobilisation sur le parking du magasin Leclerc.

  • Nort-sur-Erdre : rendez-vous au rond-point de l’Europe (D164-D178) à 20h.

  • Blain : blocage du rond-point de l’Europe (N171) à 20h30.

  • Châteaubriant : rassemblement à 20h30 au rond-point de La Ferrière (D178-D771).

  • Saint-Philbert-de-Grandlieu : mobilisation près de la gendarmerie (D61) à 20h30.


Ces points de rendez-vous stratégiques pourraient engendrer des perturbations majeures sur les routes.



« Les lieux choisis par les agriculteurs montrent une volonté claire de maximiser l’impact en ciblant les axes névralgiques », commente un habitant de Pontchâteau, habitué de ces mobilisations.



Pourquoi les agriculteurs manifestent-ils ?


La colère des agriculteurs prend racine dans plusieurs problématiques, avec l’accord Mercosur au centre des préoccupations. Ce traité commercial entre l’Union européenne et les pays d’Amérique latine est perçu comme une menace directe pour l’agriculture française. Les revendications principales incluent :



  1. Opposition au Mercosur : les agriculteurs dénoncent l’importation de produits ne respectant pas les normes européennes, créant une concurrence déloyale.

  2. Normes agricoles françaises : jugées trop contraignantes, elles limitent la compétitivité des exploitants face aux produits étrangers.

  3. Immobilisme gouvernemental : les syndicats critiquent le manque de soutien et de mesures concrètes pour sauvegarder l’agriculture locale.


Selon la FNSEA,



« cet accord met en péril la viabilité économique de nombreuses exploitations, déjà fragilisées par des années de crises agricoles. »



Les formes de protestation prévues


Les actions prévues reflètent une volonté de sensibiliser le grand public tout en envoyant un signal fort aux autorités. Voici ce qui est attendu pour le mardi 19 novembre :



  • Distribution de tracts : pour informer les automobilistes et citoyens des enjeux de la mobilisation.

  • Banderoles et affichages symboliques : visibles sur des points stratégiques pour un impact visuel fort.

  • Changements de noms de communes : une action symbolique pour illustrer la perte d’identité locale face à la mondialisation.

  • Blocus et ralentissements : des ronds-points et axes principaux seront ciblés pour maximiser la visibilité.


Certaines actions, déjà menées la veille, montrent l’étendue du mécontentement. Par exemple, dans le pays de Retz, des pancartes enrubannées affichant « Non au Mercosur » ont été installées. Dans la région de Blain, des pneus et palettes ont été disposés sur des routes secondaires.


Impacts attendus et perspectives


La mobilisation promet des perturbations importantes, non seulement sur le trafic, mais aussi dans le climat politique local. Voici les impacts clés anticipés :



  • Perturbations routières : des ralentissements et blocages sont attendus, notamment aux heures de pointe.

  • Réactions politiques : des représentants de l’État devraient intervenir pour apaiser les tensions.

  • Renforcement du mouvement : les agriculteurs préviennent que ces actions ne sont qu’un début. Selon les syndicats, si leurs revendications restent ignorées, d’autres mobilisations pourraient s’étendre aux départements voisins.


Dans les précédentes mobilisations de janvier et février 2024, des manifestations similaires avaient paralysé des axes clés pendant plusieurs jours, rappelant l’ampleur potentielle du mouvement.


Un agriculteur mobilisé à Ancenis résume la situation :



« Nous n’avons pas le choix, il faut agir pour nous faire entendre. C’est notre avenir qui est en jeu. »



Les réactions en Loire-Atlantique


Les autorités locales restent prudentes. La préfecture a diffusé un communiqué appelant les usagers à éviter les zones ciblées. Le gouvernement, de son côté, promet d’accélérer les discussions avec les syndicats agricoles pour désamorcer la crise.


Ce que vous pouvez faire pour anticiper


Pour les habitants de Loire-Atlantique, voici quelques conseils pratiques :



  • Consultez les itinéraires alternatifs avant de prendre la route.

  • Préparez-vous à des ralentissements, surtout en soirée.

  • Suivez les mises à jour des autorités locales sur les réseaux sociaux.


Que pensez-vous de cette mobilisation ? Est-elle justifiée selon vous ? Partagez votre opinion et vos expériences en commentaire !


L’article Loire-Atlantique, la colère des agriculteurs commence doucement mais sûrement le mardi 19 novembre 2024 est apparu en premier sur Infos Nantes.

Plus d'informations

Publicité
Écrire un commentaire

Publicité