Eliza, Yan et Stéphane sont ébranlés par le deuil de leur frère et sœur, décédés dans un incendie. Cette mort violente, inattendue et à laquelle ils ont assisté les pousse vers la volonté d’oublier, de perdre la mémoire pour ne pas accepter ce deuil, pour qu’il ne les atteigne pas. Mais les morts, Hugo et Esther, reviennent, tels des membres-fantômes qui les suivent en permanence. Au milieu de ces deuils, une histoire d’amour magnifique hante le plateau, une de celle dont on ne sépare jamais, qui est impossible à oublier et empêche un avenir possible pour Marc, le voisin de cette famille. Ces personnages ne vivent plus qu’à travers cette quête :pourquoi et comment a eu lieu cet incendie ?Des souvenirs qu’on essaie d’oublier à l’enfance joyeuse ou malheureuse qu’on tente de se remémorer, aux deuils qui nous rongent, à l’amour qui reste comme une étincelle qu’on a cru voir, A l’Ouest parle de la mémoire individuelle, collective, faillible. Quand chacun s’est réécrit sa propre histoire, quand les souvenirs ont été déformés, consciemment ou inconsciemment, quand il n’y a pas de passé, est-il possible de se construire un avenir – ou faut-il tout oublier ?