L’adolescente ainsi que quatre jeunes hommes âgés d’une vingtaine d'années ont été écroués vendredi 4 octobre. Tous les cinq sont soupçonnés d’avoir contraint des jeunes femmes à se prostituer dans la région lyonnaise, dans la Vienne et à Cannes (Alpes-Maritimes).
Ils sont cinq à être soupçonnés d’être à la tête d’un réseau de proxénétisme, dont une adolescente de 16 ans. Selon le parquet de Vienne, ils ont été mis en examen, puis placés en détention provisoire vendredi 4 octobre 2024, comme le rapportent nos confrères du Parisien.
L’adolescente de 16 ans est plus particulièrement soupçonnée d’avoir dirigé le réseau qui contraignait par la violence des mineurs à se prostituer. Les faits auraient eu lieu plusieurs fois par jour dans des appartements loués sur Airbnb à Vienne, en région lyonnaise ainsi qu'à Cannes (Alpes-Maritimes).
Les premiers éléments de l’enquête dressent un rapide profil de l’adolescente soupçonnée de diriger le réseau de proxénétisme : elle a été suivie et placée depuis plusieurs années par l’aide sociale à l’enfance. Pour appâter les victimes, elle ciblait en particulier des mineurs en fugue en rupture familiale via les réseaux sociaux en leur proposant un toit sous lequel se réfugier.
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Deux plaintes déposées en juillet 2024
Mi-juillet, deux victimes, nées en 2009, avaient porté plainte au commissariat de Besançon (Doubs), selon le procureur. Elles disaient avoir subi des violences physiques et psychologiques dès la mi-juin. Une enquête a alors été ouverte par le commissariat de Vienne, et celle-ci a permis de « remonter » jusqu’à ce réseau de proxénétisme.
Une information judiciaire pour proxénétisme aggravé a été ouverte et son objectif est « désormais de déterminer s’il y a d’autres victimes », indique le procureur de la République du parquet de Vienne. Il a également précisé avoir aujourd’hui connaissance « d’au moins une troisième » victime.
