Pour lutter contre l'insécurité routière, tous les moyens sont bons.
Mercredi 6 novembre, plusieurs associations étaient présentes sur le Pâquier, à Annecy pour un atelier sensibilisation à la sécurité routière organisé par la préfecture de Haute-Savoie.Avec le changement d’heure, le soleil se couche bien plus tôt.
Les piétons et cyclistes sont moins visibles.
C’est d’autant plus le cas pour les enfants et les adolescents car ils ne sont pas toujours conscients du danger et traversent parfois sans réellement se signaler auprès des véhicules.
Christian Carlioz est bénévole au sein de l’association Adatep 74.
Il veut alerter les parents et les enfants sur les bons comportements à adopter sur le chemin de l’école.
ITG Christian Carlioz 1 – Sécurité routière Paquier (27’’)
Des équipements pour être bien visible sont également indispensables. Il y a le gilet jaune, les bandes réfléchissantes ou encore la lampe sur le guidon si l’éclairage public est faible.
Durant les ateliers sur le Pâquier, les bénévoles ont également montré aux enfants que les chauffeurs de camions et de cars avaient dans leur champ de vision énormément d'angles morts. Ils ne peuvent pas voir les personnes situées à moins de trois mètres devant leur véhicule, ce qui augmente le risque d’accident.
On peut notamment citer l’accident survenu au Fayet au printemps 2024, qui avait coûté la vie à une professeur du Lycée René Dayve.
De manière générale, la situation sur les routes de Haute-Savoie n'est guère reluisante : 35 personnes ont perdu la vie sur les routes du département depuis le début de l'année. C'est 4 de plus que l'année dernière à la même période.
Il ne s’agit pas uniquement des automobilistes. Dans ce bilan, les cyclistes sont particulièrement vulnérables : 6 ont déjà perdu la vie, contre un seul en 2023 à la même période.
Emmanuelle Plantier-Lemarchand est la directrice de cabinet du préfet de Haute-Savoie.
ITG Emmanuelle Plantier-Lemarchand 2 - Sécurité routière Paquier (30’’)
La préfecture de Haute-Savoie explique en partie cette forte hausse de la mortalité chez les cyclistes par une différence de niveau entre les pratiquants.
Ils ne vont pas tous à la même vitesse, ce qui n’est pas toujours facile à gérer pour les automobilistes.