Réduflation : la lutte a démarré le 1er juillet

Réduflation : la lutte a démarré le 1er juillet (1/1)

S’il n’y a aucun problème pour définir l’inflation tant chacun constate parfaitement que les prix des produits augmentent, la réduflation est plus hypocrite. La pratique consiste à réduire le poids d’une denrée tout en conservant son volume apparent, par exemple avec le même emballage, afin de masquer une hausse des prix.


Pour le ministre de l’économie Bruno Le Maire, « la pratique de la shrinkflation (terme anglais pour réduflation) est une arnaque ! (…) Je veux rétablir la confiance des consommateurs. Et la confiance vient avec la transparence. Dès le 1er juillet, il sera obligatoire d’indiquer lorsqu’un produit alimentaire change de taille. L’indication devra en particulier préciser l’évolution du prix rapporté au poids, afin que le consommateur connaisse la vraie évolution du prix. »


Si la volonté est noble, la mise en œuvre est loin d’atteindre l’objectif.


 


Une mesure contestée


Cette obligation de transparence sur la réduflation s’applique aux seuls distributeurs du secteur de la distribution à prédominance alimentaire pour les magasins de plus de 400 mètres carrés. Les petites surfaces ne sont donc pas concernées. Les sites internet des drives ne sont pas concernés par l’apposition de l’affichette d’information sur la réduflation d’un produit.


L’association de défense des droits des consommateurs UFC Que choisir considère qu’il aurait été logique d’obliger « aux industriels d’indiquer clairement sur les emballages une modification à la baisse de la quantité d’un produit ».


Enfin, l’obligation pour le distributeur d’indiquer la réduflation d’un produit se termine deux mois après le lancement du produit à quantité modifiée.


Demeure comme meilleure arme dans cette lutte contre la réduflation : la vigilance du consommateur.

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