Ambiance de fête

Ambiance de fête (1/1)

La recette est simple, les ingrédients bien connus : une dose de bonne humeur, des kilos de bonne volonté, de bonnes idées, des plaisirs simples à partager et ça fait mouche à tous les coups !


Les fêtes du village qui se sont déroulées du 21 au 25 août ont, comme d’habitude, remporté un joli succès. La tradition a été respectée avec en ouverture le loto dont la fréquentation en hausse a réuni 280 participants et pour conséquence une buvette-restauration en surchauffe. Le lendemain, au restaurant Le Family, pour le concours de belote, une trentaine d’équipes a joué jusqu’à tard dans la nuit, tandis que les grillades fonctionnaient non-stop.


Sous le soleil, le vendredi, se tenait le spectacle de vaches landaises avec la ganadéria Aiguillon et ses coursières toujours au rendez-vous. Le soir tombait sur le marché gourmand tandis que les assiettes se remplissaient avec les huitres de Magesq, les tartes aux légumes de la ferme Kodama, la paella ou l’agneau de Sarah, sans oublier le fromage de Yann, le miel de Jean-Michel et le pain du fournil de Jules ou de celui de Mimizan. Bandas et DJ se sont succédé et on a chanté, on a dansé et on s’est amusé jusqu’au bout de la nuit (ou presque).


Pas facile, le lendemain, d’être autour de l’étang pour le concours de pêche. Les truites étaient plus fraîches que certaines têtes. Et les enfants en pleine forme l’après-midi pour jouer. Entre les jeux traditionnels du village et la lutte des sumos rebondis, le clown Pélisse ne savait plus où donner de la tête.


L’heure d’en découdre pour les grands, restés enfants, vint avec le baby-foot humain, structure gonflable où 12 joueurs tiennent la place des petits bonhommes en bois. L’enthousiasme fut tel que la structure explosa, faisant un trou béant dans ses boudins gonflés. On aurait pu en rester là, déplorant l’incident, passant outre la déception du propriétaire.


Ce serait mal connaitre les oussois : Lucien va chercher sa machine à coudre (pas sortie du carton et de ses emballages de nouveauté). On l’installe, on enfile le chat, mais bien vite, il s’avère que la belle ne tiendra pas ses promesses. Elle sait faire tout un tas de points plus compliqués les uns que les autres, mais voilà que ça bouloche à tout va et pas de point droit. Pire, l’aiguille se bloque dans l’encoche du pied de biche. On aurait pu s’arrêter là, dépité une seconde fois. On exhume l’ancêtre, une Singer à pédale de 1900 ! Pas de raccord électrique, de table, un seul point, mais quel point ! Régulier, serré, solide, il ferme l’entaille béante qui, dans la foulée, se gonfle d’air. On vous passe la morale de l’histoire…


Il est temps de dresser les tables, le tout sur fond endiablé de vieux rocks des années 60 par Olivier Jack et un repas des fêtes qui affiche complet.


Dernier jour, la messe matinale est célébrée dans une église Saint-Roch pleine. Le repas dominical sera servi au restaurant du village, suivi par le concours de pétanque. À noter que le Président a perdu à trois reprises.


La clôture des fêtes réunira tous les habitants autour d’un apéritif et de quelques discours, des remerciements adressés à tous, aux bénévoles, aux participants pour cette affluence record, à la communauté de commune pour le prêt de matériel. L’occasion aussi de remettre la pigne des fêtes. Une tradition créée en 2014 (marque déposée) : la pigne d’or récompense le plus « assidu » au bar des fêtes, ensuite viennent les pignes d’argent, de bronze, la pigne à pois pour celle ou celui qui aura fait preuve de la plus forte endurance dans la montée en puissance et enfin la médaille du meilleur espoir. De quoi attendre l’an prochain…

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