Le cinéma est souvent appelé le 7e Art. L’expression est née en 1919, proposée par Ricciotto Canudo, un écrivain franco-italien passionné de culture et de cinéma. Avant lui, les formes artistiques reconnues comprenaient l’architecture, la peinture, la sculpture, la musique, la danse et la poésie. Le cinéma joue un rôle fondamental en tant que miroir de la société, il n’est jamais l’œuvre d’une seule personne.
Le Festival du cinéma québécois de Biscarrosse en a fait la démonstration lors de sa 9e édition. Séverine Crampette, Étienne Marche et toute leur équipe ont en début novembre su rassembler au cinéma Le Renoir tout un écosystème d’artistes : acteurs, réalisateurs, scénaristes, décorateurs, maquilleurs. Un jury XXL a dévoilé le palmarès de cette édition lors de la cérémonie de clôture du vendredi 15 novembre. Il était composé d’Axelle Laffont actrice, scénariste et réalisatrice, d’Olivier Guignard tombé dans la marmite du cinéma dès son plus jeune âge, voisin de la cinémathèque de Chaillot à Paris, il y passait sa vie au détriment de sa scolarité dit-il lui-même et de Laurent Lucas, comédien passé par l’école de théâtre de Charles Dullin à Paris et qui après dix ans sur scène, prend le chemin du cinéma pour tenir des rôles majeurs dans des films comme Harry, un ami qui vous veut du bien ou Haut les coeurs de Solweg Hanspach au coté de Karine Viard. Nathalie Saint-Pierre, Pedro Ruiz, Anh Minh Truong et Félix Rose, tous réalisateurs sont venus défendre leur film et nous sommes en mesure de vous révéler le palmarès de cette 9e édition.
Le prix du public pour le meilleur long métrage a été attribué à Dissidente de Pier-Philippe Chevigny. Celui du jury est revenu au film Sur la terre comme au ciel de Nathalie Saint-Pierre, et le prix du meilleur court métrage attribué par le jury c’est L’Invincible de Vincent René-Lortie qui l’a obtenu.