Le 25 novembre marque la journée internationale de la lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes, une date essentielle pour rappeler l’urgence de mettre fin aux violences sexistes et sexuelles. A cette occasion, les Ecologistes, aux côtés des collectifs et associations féministes, prendront part aux manifestations organisées partout en France le samedi 25 novembre contre les violences faites aux femmes, aux personnes trans et non binaires.
Chaque année, des millions de femmes subissent des violences spécifiques, qu’il s’agisse de cyberharcèlement, de sexisme, d’agressions sexuelles, de mariages forcés ou de féminicides. Les femmes et les filles sont victimes de violences sexistes et sexuelles ciblées, partout dans le monde.
Les statistiques sont glaçantes : 199 millions de femmes et de filles au moins ont déjà subi des mutilations génitales. Toutes les heures, plus de cinq femmes ou filles sont tuées par un membre de leur famille. Ces crimes ne sont pas confinés à certains pays ni à certaines cultures. En Europe, une femme sur cinq a déjà été victime de violences physiques ou sexuelles de la part de son compagnon.
En France, la réalité est toute aussi alarmante. Selon le ministère de l’Intérieur, 94 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol chaque année… seules 12% portent plainte et 73 % de ces plaintes sont classées sans suite !
Bien sûr, être une femme racisée, trans, lesbienne, handicapée… augmente la vulnérabilité ; on estime que 85 % des personnes transgenres sont agressées au cours de leur vie et le risque de suicide chez les personnes trans est 8 fois plus élevé que pour le reste de la population.
Face à ce constat insupportable, les Ecologistes affirment que cette violence n’est pas une fatalité. Il est de la responsabilité de l’État et des collectivités de mettre en œuvre des moyens concrets pour protéger et accompagner les victimes et pour prévenir durablement les violences. Les Écologistes se joignent aux associations pour à nouveau demander de réels moyens de lutte et de prévention :
Des moyens conséquents pour la justice qui ne peut faire face à l’explosion des affaires du fait de la libération de la parole, traitant un nombre croissant de plaintes et de procédures avec toujours moins de capacité ;La garantie de places d’hébergement pour les personnes victimes de violences ;La mise en place systématique de l’éducation affective et sexuelle par l’Éducation Nationale avec un budget et des temps dédiés ; La formation effective et obligatoire de tout le personnel de la fonction publique ;
Pour cette journée du 25 novembre 2024, les Écologistes Landais soutiennent et s’associent aux actions initiées par Team Sama et participeront à la manifestation à Mont-de-Marsan à 18h30.