ORAN - L’importance du réseautage des entreprises et particulièrement les startups pour la promotion de l’entrepreneuriat en Algérie, a été vivement soulignée jeudi à l’Université d’Oran 2, par les participants au colloque sur "l’université et l’entreprise : synergies et défis dans l'écosystème entrepreneurial".
Pour les participants à ce colloque, organisé par le Laboratoire de recherche appliquée à la firme, l’industrie et le territoire (LARAFIT) de la faculté des sciences, économiques et sciences commerciales et de gestion de l’Université d’Oran 2, "le facteur le plus déterminant pour la promotion de l’entrepreneuriat réside dans la connaissance et le savoir-faire entrepreneurial qui, pour les acquérir, l’expérience a prouvé que le réseautage est le moyen le plus adéquat".
A ce titre, le président de "Algeria Clusters", Mourad Bouattou a mis en exergue l’importance du réseau dans la promotion de l’entreprise et l’économie, soulignant qu'il faudra penser à "passer de l’individuel au collectif". L’organisation des entreprises en réseau est plus qu’indispensable actuellement, "car les clusters (Groupe d’entreprises) constituent un réel outil de développement économique, soulignant sa plus-value en termes de synergies entre filières et acteurs économiques et en termes de réduction des coûts", a-t-il soutenu.
Pour ce qui est des jeunes entrepreneurs, "le travail en réseau permettra d’acquérir les connaissances nécessaires, voire les expériences des autres, avoir un esprit créatif et complétif et plus d’avantages en matière de financement et d’appui", a-t-il insisté, citant plusieurs clusters créés en Algérie ayant prouvé leur efficacité en peu de temps, à l’Instar des clusters des boissons, du textile, des énergies renouvelables, de la mécanique de précision, de l’hôtellerie et du tourisme, entre autres.
Pour sa part, le doyen de la faculté des sciences, économiques, sciences commerciales et de gestion de l’Université d’Oran 2, Farouk Tcham a fait savoir l’importance d’un travail en réseau pour plus d’efficacité, soulignant que "l’Algérie a mis, à travers l’arrêté ministériel 12-75, tous les moyens nécessaires à la disposition des étudiants et porteurs de projets pour réussir".
Il a cité, à titre d'exemple, les centres de développement d’entrepreneuriat (CDE), où les étudiants porteurs de projets peuvent travailler en réseau et avoir les expériences nécessaires et les contacts adéquats pour concrétiser leurs idées innovantes.
De son côté, Sekkal Houria, directrice du CDE de l’université d’Oran 2 a mis l’accent sur l’écosystème entrepreneurial dans le pays, précisant que l’Algérie a pris conscience de l’importance des startups innovantes pour créer la croissance et exporter et partant mettre en place un écosystème favorisant la création de PME et d’entreprises innovantes.
Lahlou Cherif du même CDE a évoqué, quant à lui, l’accompagnement des porteurs de projets que ce soit pour la création de micro-entreprises et startups à travers les CDE, les incubateurs, les accélérateurs, les pépinières d’entreprises et les centres de facilitation, entre autres. Plusieurs autres communications ont été animées lors de ce colloque, abordant, entre autres, "l’accompagnement des porteurs de projets dans le cadre des nouvelles mesures de l’Agence nationale d’aide et développement de l’entrepreneuriat", "les obligations et les avantages fiscaux disponibles pour les entrepreneurs et la manière de se conformer aux lois fiscales" et "les missions de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) et les centres de recherche d’emploi