Très chers lecteurs,
Il m'a été rapporté que nombre d'entre vous ont saisi l'opportunité des vacances pour préparer ce délicieux poulet au basilic dont j'ai transmis la recette secrète, la semaine passée. Vous le savez, la finesse d'un plat dépend toujours du coeur que l'on met dans sa préparation. C'est pourquoi, j'ai pensé juste de rendre hommage ici, à ces gentilshommes et ces gentes dames dont le soutien est la clef de voûte de l'événement que nous attendons tous avec impatience.
Depuis de nombreux mois déjà, les éminents Surintendants aux finances, Messieurs Champon et Brun-Buisson, accompagnés de notre Premier édile, le Grand Intendant Provincial, Michel Veyron, arpentent les coursives des grandes manufactures, glanant ici et là des promesses de dons. Chaque rencontre est un spectacle truculent, et chaque accord scellé est comme une perle précieuse ajoutée au diadème de notre Grand Événement.
On murmure que de hautes instances ainsi que les plus grands noms de l'industrie locale ont su se montrer plus généreux les uns que les autres, assurant ainsi que les festivités rivaliseront avec les splendeurs des fastes versaillais.
Il semble que l'élégance et la sagacité de ces messieurs aient fait merveille auprès des grands de notre province et plus loin encore.
Toujours fidèle à son devoir d’unir TOUTES les forces vives de la cité, notre Grand Intendant a également fait appel à un délicieux duo parti à la conquête du cœur de nos commerçants.
Les Duchesses Dico et Billard, véritables ambassadrices de la fine fleur du commerce mandrinois, ont œuvré afin d'encourager chacun à contribuer à sa manière. Car ici, ce n’est point seulement la somme qui prime, mais bien le geste : chaque participation, si modeste soit-elle, tisse le fil invisible qui relie chaque acteur local à cette grande aventure commune.
Vous le savez, les mécènes ne financent pas simplement des festivités, n'en déplaise aux plus sombres détracteurs. Ces derniers façonnent le destin de la culture locale, des arts et des lettres, assurant leur floraison.
L'on se souvient, bien sûr, de la Marquise de Pompadour, dont le soutien récent a permis à de nombreux artistes et écrivains de faire éclore leur talent.
De la même manière, nos mécènes, qu’ils soient modestes commerçants ou grandes industries, perpétuent cette tradition en apportant leur pierre à l'édifice du Grand Événement. Grâce à leur générosité, chacun, à sa mesure, contribue à la naissance de merveilleux souvenirs que nous partagerons tous bientôt.
Ainsi, en parcourant les lieux fleuris de nos célébrations, sachons nous souvenir que chaque éclat de lumière et chaque moment de joie, porte l'empreinte de ces bienfaiteurs qui offrent à notre patrimoine commun de s’épanouir dans toute sa splendeur.
Votre dévoué,
Sir Etienne de Saint-Geoirs
Il m'a été rapporté que nombre d'entre vous ont saisi l'opportunité des vacances pour préparer ce délicieux poulet au basilic dont j'ai transmis la recette secrète, la semaine passée. Vous le savez, la finesse d'un plat dépend toujours du coeur que l'on met dans sa préparation. C'est pourquoi, j'ai pensé juste de rendre hommage ici, à ces gentilshommes et ces gentes dames dont le soutien est la clef de voûte de l'événement que nous attendons tous avec impatience.
Depuis de nombreux mois déjà, les éminents Surintendants aux finances, Messieurs Champon et Brun-Buisson, accompagnés de notre Premier édile, le Grand Intendant Provincial, Michel Veyron, arpentent les coursives des grandes manufactures, glanant ici et là des promesses de dons. Chaque rencontre est un spectacle truculent, et chaque accord scellé est comme une perle précieuse ajoutée au diadème de notre Grand Événement.
On murmure que de hautes instances ainsi que les plus grands noms de l'industrie locale ont su se montrer plus généreux les uns que les autres, assurant ainsi que les festivités rivaliseront avec les splendeurs des fastes versaillais.
Il semble que l'élégance et la sagacité de ces messieurs aient fait merveille auprès des grands de notre province et plus loin encore.
Toujours fidèle à son devoir d’unir TOUTES les forces vives de la cité, notre Grand Intendant a également fait appel à un délicieux duo parti à la conquête du cœur de nos commerçants.
Les Duchesses Dico et Billard, véritables ambassadrices de la fine fleur du commerce mandrinois, ont œuvré afin d'encourager chacun à contribuer à sa manière. Car ici, ce n’est point seulement la somme qui prime, mais bien le geste : chaque participation, si modeste soit-elle, tisse le fil invisible qui relie chaque acteur local à cette grande aventure commune.
Vous le savez, les mécènes ne financent pas simplement des festivités, n'en déplaise aux plus sombres détracteurs. Ces derniers façonnent le destin de la culture locale, des arts et des lettres, assurant leur floraison.
L'on se souvient, bien sûr, de la Marquise de Pompadour, dont le soutien récent a permis à de nombreux artistes et écrivains de faire éclore leur talent.
De la même manière, nos mécènes, qu’ils soient modestes commerçants ou grandes industries, perpétuent cette tradition en apportant leur pierre à l'édifice du Grand Événement. Grâce à leur générosité, chacun, à sa mesure, contribue à la naissance de merveilleux souvenirs que nous partagerons tous bientôt.
Ainsi, en parcourant les lieux fleuris de nos célébrations, sachons nous souvenir que chaque éclat de lumière et chaque moment de joie, porte l'empreinte de ces bienfaiteurs qui offrent à notre patrimoine commun de s’épanouir dans toute sa splendeur.
Votre dévoué,
Sir Etienne de Saint-Geoirs