C’est parti pour un atelier jardinage à la MDH Anne Frank – Les Granges dans le cadre du Mois de la transition alimentaire ! Le sujet Savoir comment préserver le sol et augmenter sa fertilité.
Ce n'était pas le bon jour pour porter un pantalon blanc et des bottines pailletées à talons mais tant pis ! Dans cet accoutrement, direction la MDH pour rencontrer les jardiniers en herbe. Et l'accueil est convivial : une vingtaine de sourires venus de différents quartiers d’Échirolles et tout autant de cafés car la première partie de la formation se déroule à l'intérieur, menée par Meiyna Vernet, formatrice et consultante en agroécologie et permaculture chez Jardins Vivants, qui connaît donc le sujet sur le bout des doigts.
Après environ 40 minutes de théories où les habitant-es de la ville décrivent ce que représente le sol pour eux et apprennent sa composition – 95 % de roche et 5 % de matière organique - ou encore sa structure, l’heure est à la pratique. Les élèves-jardiniers enfilent alors les gants, forment deux équipes et observent la surface du sol – quelle végétation, quelles traces d’animaux – afin d’en établir le profil. Une fois toutes les informations prises, ils passent à l’action en creusant un trou. Le but : découvrir les différentes couches, noter les changements de texture ou de couleur de la terre. Est-elle friable, sableuse ou encore compacte Il est important de le déterminer afin de savoir comment la nourrir et la traiter, le but étant d’obtenir un équilibre.
Place à la science maintenant ! Meiyna réalise deux tests grandeur nature. Le premier consiste à savoir s’il y a beaucoup de matière organique dans la terre en versant de l’eau oxygénée dessus et le deuxième, lui, à calculer le PH de la terre en utilisant, cette fois, de l’eau déminéralisée. Résultats Peu de matière organique car peu de bulles en réaction mais un PH neutre car de couleur bleu-violet. Des indications précieuses pour adapter ces gestes de jardinage. Une fois l’exercice terminé, les vers de terre sont délocalisés et les trous, eux, rebouchés.
Retour au chaud le temps de la conclusion : il est possible de connaître la nature de son sol en l’observant, en le touchant (par exemple, si vous parvenez à réaliser un "boudin" qui se tient avec la terre alors celle-ci possède 15 à 25% d'argile) et en réalisant, si possible, des tests simples et rapides. Et quelle que soit la nature du sol – qui n’est jamais ni catastrophique ni idéale -, il est possible d’atteindre un équilibre soit une structure dite "grumeleuse" grâce aux bons apports nutritifs. Une terre trop sableuse ou friable peut devenir plus compacte et vice-versa.
Un atelier très terre à terre car riche en informations théoriques mais encore plus en conseils pratiques, qui va permettre à tous les habitant-es présent-es de mieux jardiner, que ce soit dans leur jardin ou sur leur terrasse.
D'autres ateliers vont se dérouler tout le mois d'octobre et ce jusqu'au 6 novembre. Pour découvrir le programme, rendez-vous sur le site de la Ville : https://www.echirolles.fr/evenements/7402-mois-de-la-transition-alimentaire
Ce n'était pas le bon jour pour porter un pantalon blanc et des bottines pailletées à talons mais tant pis ! Dans cet accoutrement, direction la MDH pour rencontrer les jardiniers en herbe. Et l'accueil est convivial : une vingtaine de sourires venus de différents quartiers d’Échirolles et tout autant de cafés car la première partie de la formation se déroule à l'intérieur, menée par Meiyna Vernet, formatrice et consultante en agroécologie et permaculture chez Jardins Vivants, qui connaît donc le sujet sur le bout des doigts.
Après environ 40 minutes de théories où les habitant-es de la ville décrivent ce que représente le sol pour eux et apprennent sa composition – 95 % de roche et 5 % de matière organique - ou encore sa structure, l’heure est à la pratique. Les élèves-jardiniers enfilent alors les gants, forment deux équipes et observent la surface du sol – quelle végétation, quelles traces d’animaux – afin d’en établir le profil. Une fois toutes les informations prises, ils passent à l’action en creusant un trou. Le but : découvrir les différentes couches, noter les changements de texture ou de couleur de la terre. Est-elle friable, sableuse ou encore compacte Il est important de le déterminer afin de savoir comment la nourrir et la traiter, le but étant d’obtenir un équilibre.
Place à la science maintenant ! Meiyna réalise deux tests grandeur nature. Le premier consiste à savoir s’il y a beaucoup de matière organique dans la terre en versant de l’eau oxygénée dessus et le deuxième, lui, à calculer le PH de la terre en utilisant, cette fois, de l’eau déminéralisée. Résultats Peu de matière organique car peu de bulles en réaction mais un PH neutre car de couleur bleu-violet. Des indications précieuses pour adapter ces gestes de jardinage. Une fois l’exercice terminé, les vers de terre sont délocalisés et les trous, eux, rebouchés.
Retour au chaud le temps de la conclusion : il est possible de connaître la nature de son sol en l’observant, en le touchant (par exemple, si vous parvenez à réaliser un "boudin" qui se tient avec la terre alors celle-ci possède 15 à 25% d'argile) et en réalisant, si possible, des tests simples et rapides. Et quelle que soit la nature du sol – qui n’est jamais ni catastrophique ni idéale -, il est possible d’atteindre un équilibre soit une structure dite "grumeleuse" grâce aux bons apports nutritifs. Une terre trop sableuse ou friable peut devenir plus compacte et vice-versa.
Un atelier très terre à terre car riche en informations théoriques mais encore plus en conseils pratiques, qui va permettre à tous les habitant-es présent-es de mieux jardiner, que ce soit dans leur jardin ou sur leur terrasse.
D'autres ateliers vont se dérouler tout le mois d'octobre et ce jusqu'au 6 novembre. Pour découvrir le programme, rendez-vous sur le site de la Ville : https://www.echirolles.fr/evenements/7402-mois-de-la-transition-alimentaire