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VENCOREX

Ils étaient nombreux à venir soutenir les salarié-es de Vencorex ce jeudi 7 novembre après-midi. Syndicalistes, retraité-es, salarié-es d’entreprises voisines, élu-es locaux-ales… Tous sont venus soutenir les centaines de salarié-es qui résistent depuis quelques semaines devant leur entreprise. En grève depuis quelques semaines, et après l’annonce le 10 septembre dernier du redressement judiciaire de Vencorex, pilier de la plateforme chimique pontoise, les salarié-es n’ont toujours pas obtenu de réponse satisfaisante, notamment sur une possible offre de reprise. La seule offre émane du concurrent chinois, Wanhua, mais qui ne reprendrait qu’un seul atelier du site, soit 25 des 450 salariés de Vencorex.

Cette situation fait craindre un effet domino sur plusieurs entreprises voisines, notamment sur la plateforme chimique de Jarrie, dont certaines entreprises dépendent de Vencorex pour fonctionner. Ce qui impacterait plusieurs milliers d’emplois du sud de l’agglomération grenobloise.

Ce jeudi, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, est venue soutenir les employé-es de Vencorex, prendre la parole devant le site pontois et rencontrer les acteurs et actrices de la vie politique locale, notamment Amandine Demore, Christophe Ferrari ou Eric Piolle.
Ce 7 novembre, le tribunal de commerce de Lyon devrait répondre à la demande des administrateurs, mandataires, direction et organisations syndicales de prolonger la période d'observation pour l'entreprise jusqu'au 10 mars 2025, ce qui permettrait d’augmenter les chances de reprise de l’entreprise.

Lors de son discours face aux travailleur-ses, Sophie Binet annonçait aussi une mobilisation nationale le 12 décembre prochain pour soutenir les salarié-es menacé-es par la fermeture de leur entreprise (Vencorex, Michelin, Auchan…).
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