Villeurbanne rend hommage aux victimes du massacre du 17 octobre 1961 | Il y a 63 ans, près de 20 000 Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre un couvre-feu discriminatoire imposé aux « Français musulmans d’Algérie ». La répression, menée par la préfecture de police sous Maurice Papon, fit près de 100 victimes tuées sous les coups des forces de l’ordre et 12 000 emprisonnés. Ce massacre, longtemps occulté, est un événement tragique de l’histoire de France que nous ne devons pas oublier.
Hier, pour la première fois, Villeurbanne a rendu hommage aux victimes lors d'une cérémonie commémorative. Une plaque a été inaugurée au Parc des Droits-de-l'Homme, en présence d’élus, d’associations mémorielles et de la communauté algérienne. Après un dépôt de gerbe et une minute de silence, la comédienne Claire Truche a débuté la cérémonie avec une lecture de "La pluie pleurait sur eux" d’Abdelkader Djemaï. Le chanteur Fayçal Houacine a ensuite interprété Alayki mini salam, une chanson algérienne célébrant l’amour de l’Algérie et de ses ancêtres.
Dans son discours, le maire Cédric Van Styvendael a déclaré "En regardant droit dans les yeux et avec lucidité les parts d’ombres de notre histoire commune, nous faisons une place à toutes les mémoires blessées par la guerre, les exactions et le déracinement."
Hier, pour la première fois, Villeurbanne a rendu hommage aux victimes lors d'une cérémonie commémorative. Une plaque a été inaugurée au Parc des Droits-de-l'Homme, en présence d’élus, d’associations mémorielles et de la communauté algérienne. Après un dépôt de gerbe et une minute de silence, la comédienne Claire Truche a débuté la cérémonie avec une lecture de "La pluie pleurait sur eux" d’Abdelkader Djemaï. Le chanteur Fayçal Houacine a ensuite interprété Alayki mini salam, une chanson algérienne célébrant l’amour de l’Algérie et de ses ancêtres.
Dans son discours, le maire Cédric Van Styvendael a déclaré "En regardant droit dans les yeux et avec lucidité les parts d’ombres de notre histoire commune, nous faisons une place à toutes les mémoires blessées par la guerre, les exactions et le déracinement."