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[Parc Dessay] A l’heure où nous allons fêter les 80 ans de la libération de Pontarlier, le parc Jeanine Dessay rappelle qu'il possède les seuls vestiges du pont des Chèvres, détruit pendant la deuxième Guerre Mondiale.

En juin 1940, l’armée française détruisit en effet les ponts de Pontarlier pour tenter de ralentir la progression de l’armée allemande.

Le pont des Chèvres, comme celui de l’Hôpital , datait du 19ème siècle. Ses parapets aux extrémités étaient faits de grosses pierres taillées, arrondies au sommet, comme on peut le voir sur des cartes postales d’avant-guerre.
D’autres clichés montrent les ruines du pont après son dynamitage , effondré dans le lit du Doubs. On peut voir des blocs taillés éparpillés parmi les gravats.

Dans le jardin de la maison Chevalier, nous avons retrouvé, dispersés à gauche et à droite, des pierres taillées qui correspondent parfaitement aux éléments supérieurs des parapets du pont des Chèvres. Faits de blocs de calcaire, tous n’ont pas été détruits lors du dynamitage du vieux pont. Quelques-unes de ces pierres épargnées ont ainsi été récupérées, et installées dans le jardin de la maison Chevalier, sans doute pour en faire des bancs disséminés çà et là. A cette époque on essayait de ne rien perdre, et le pont n’est qu’à quelques pas du jardin.

Depuis que nous en avons identifié l'origine, nous les avons conservés et mis en valeur. Ces éléments d’architectures confèrent un charme romantique au jardin, devenu depuis le parc Jeanine Dessay.

Grâce à leur récupération, qui les a sauvés, la ville possède des vestiges de l’ancien pont des Chèvres. Ils font partie intégrante du parc, et ils sont une occasion de se souvenir des heures sombres que connut Pontarlier comme toute l'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.
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