[Parc Dessay] Le cycle des feuilles
En automne, la baisse des températures, conjuguée à la réduction de la durée du jour, provoque la chute des feuilles des arbres . C’est pour eux un mode de protection avant l’arrivée de l’hiver . Les feuilles, devenues inutiles, constituent en effet une prise dangereuse à la neige et aux intempéries.
Même les épicéas , qui restent verts toute l’année, perdent environ un cinquième de leurs aiguilles, les plus anciennes, en automne. Ces aiguilles jaunissent, puis tombent comme en ce moment dans le parc Dessay (photo).
La plante récupère ce qu’elle peut de ses feuilles avant leur chute. Le premier changement visible est la disparition de la chlorophylle, pigment vert essentiel aux plantes. Les feuilles conservent deux autres types de pigments, moins abondants : des carotènes, qui sont des hydrocarbures insaturés de couleur jaune orangé, et des anthocyanes, qui sont des polyphénols de couleur plus rouge. Les feuilles passent ainsi du vert, au jaune et rouge éclatants, suivant les espèces : c’est le moment transitoire où les arbres sont flamboyants. Ces pigments se dégradent ensuite à leur tour, les feuilles mortes tombent et deviennent alors la litière brune du sol.
Les feuilles mortes sont ensuite consommées par les décomposeurs du sol : arthropodes, vers, bactéries, champignons… Elles sont converties petit à petit en humus, un mélange de matières organiques de couleur sombre, et de minéraux. Son odeur caractéristique est produite par les champignons . Les minéraux sont piégés chimiquement dans les feuilles mortes, puis dans l’humus, ce qui évite leur lessivage pendant l’hiver. Ils ne sont libérés qu’au printemps, quand la décomposition est suffisamment avancée. Ils sont alors à nouveau absorbés par la végétation, qui a repris son activité : le cycle est bouclé.
Les écosystèmes se sont constitués pendant des durées de dizaines de millions d’années. Par nécessité, ils sont parvenus au recyclage des ressources à un taux proche de 100%, quand ils sont en bon état. Ce sont des exemples d’économies circulaires remarquables , dont nous pouvons nous inspirer pour un fonctionnement durable de nos civilisations.
En automne, la baisse des températures, conjuguée à la réduction de la durée du jour, provoque la chute des feuilles des arbres . C’est pour eux un mode de protection avant l’arrivée de l’hiver . Les feuilles, devenues inutiles, constituent en effet une prise dangereuse à la neige et aux intempéries.
Même les épicéas , qui restent verts toute l’année, perdent environ un cinquième de leurs aiguilles, les plus anciennes, en automne. Ces aiguilles jaunissent, puis tombent comme en ce moment dans le parc Dessay (photo).
La plante récupère ce qu’elle peut de ses feuilles avant leur chute. Le premier changement visible est la disparition de la chlorophylle, pigment vert essentiel aux plantes. Les feuilles conservent deux autres types de pigments, moins abondants : des carotènes, qui sont des hydrocarbures insaturés de couleur jaune orangé, et des anthocyanes, qui sont des polyphénols de couleur plus rouge. Les feuilles passent ainsi du vert, au jaune et rouge éclatants, suivant les espèces : c’est le moment transitoire où les arbres sont flamboyants. Ces pigments se dégradent ensuite à leur tour, les feuilles mortes tombent et deviennent alors la litière brune du sol.
Les feuilles mortes sont ensuite consommées par les décomposeurs du sol : arthropodes, vers, bactéries, champignons… Elles sont converties petit à petit en humus, un mélange de matières organiques de couleur sombre, et de minéraux. Son odeur caractéristique est produite par les champignons . Les minéraux sont piégés chimiquement dans les feuilles mortes, puis dans l’humus, ce qui évite leur lessivage pendant l’hiver. Ils ne sont libérés qu’au printemps, quand la décomposition est suffisamment avancée. Ils sont alors à nouveau absorbés par la végétation, qui a repris son activité : le cycle est bouclé.
Les écosystèmes se sont constitués pendant des durées de dizaines de millions d’années. Par nécessité, ils sont parvenus au recyclage des ressources à un taux proche de 100%, quand ils sont en bon état. Ce sont des exemples d’économies circulaires remarquables , dont nous pouvons nous inspirer pour un fonctionnement durable de nos civilisations.