La ligne LGV+ Paris-Lyon, un projet innovant

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LGV+ : Un gain de performance technologique sur la LGV Paris Lyon

Mise en service en 1981, la Ligne à grande vitesse Paris Lyon accueille en moyenne 240 trains par jour, soit 1/3 du trafic à grande vitesse du réseau français. Longue de 460km, cette ligne accueille des liaisons européennes majeures.

Le projet de la « LGV+ » Paris-Lyon comprend plusieurs volets :

  • La modernisation de la signalisation et des postes d’aiguillage ;
  • La centralisation de la supervision de la ligne en un lieu unique ;
  • L’augmentation de la puissance électrique ;
  • L’aménagement des infrastructures aux arrivées à Paris et à Lyon.

Il représente un montant total de 820 millions €, co-financé par SNCF Réseau (700 millions €) et par la Commission européenne (120 millions €). Équipée du système ERTMS, la LGV Paris Lyon permettra aux trains de toutes les entreprises ferroviaires de circuler sur la ligne sans équipement supplémentaire. Les entreprises ferroviaires qui empruntent actuellement la ligne pourront continuer d’y circuler sans modification technique sur leur matériel roulant. La capacité de la ligne va être augmentée progressivement, passant de 13 trains par heure et par sens en heure de pointe aujourd’hui, à 16 trains par heure et par sens en 2030, soit un gain de capacité de 25 %, sans nouvelle infrastructure.

Du 9 au 12 novembre 2024 : 4 jours de fermeture de ligne pour permettre la bascule technologique de la ligne

Du 9 au 12 novembre 2024 durant 101 heures en continu, 1000 personnes seront mobilisées et 22 trains circuleront en marche à blanc pour mener à bien la première étape de la bascule technologique de la ligne : la mise en service du nouveau centre de supervision. Réaliser un tel chantier sur une ligne à grande vitesse en exploitation est une première mondiale.
En concertation étroite avec les entreprises ferroviaires, le plan de transport des trains à grande vitesse sera modifié à ces dates, avec comme incidence :

  • La réduction du nombre de trains à grande vitesse en circulation, dont des trains n’empruntant que partiellement l’axe Paris Lyon ;
  • Un allongement important du temps de trajet via la ligne classique ;

Cette première étape permettra, dès 2025, d’améliorer la régularité des circulations sur la ligne à grande vitesse Paris-Lyon.

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