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[FILLES-GARCONS : TOUS EGAUX ]

25 personnes ont assisté à la conférence "Filles-Garçons : Tous Egaux " organisée par le comité municipal pour l'égalité femmes-hommes ce mardi 8 octobre au Ciné-Comté.
Elle était animée par Stéphane COUX, formateur et consultant en petite enfance et travail social.
Le conférencier a débuté son intervention en rappelant le cadre législatif sur l'égalité fille-garçon et femme-homme. Aujourd'hui, il est inscrit dans la loi l'obligation d'œuvrer dans le but de cette égalité.
Il s'est ensuite longuement attardé sur la question du genre et surtout des stéréotypes de genre. "Ces stéréotypes rentrent dans la tête des enfants dès l'âge de deux ans. Ainsi, à 2 ans, un petit garçon ne veut pas d'un vélo rose par exemple" explique Stéphane COUX. Le rapport IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) 2012 indique que les garçons et les filles ne sont pas éduqués de la même manière que ce soit à la crèche, à l'école ou même en famille. "90% des éducateurs agissent comme cela sans même en avoir conscience" précise le conférencier. Et ce, même si depuis 2021, les crèches et Relais Petite Enfance doivent afficher la charte nationale du jeune enfant.
Les stéréotypes sont marqués au fer rouge dans la tête des gens. Par exemple, "les hommes ne peuvent pas faire deux choses à la fois" ou "les femmes ne savent pas conduire". Le genre est une construction sociale. Si nous naissons fille ou garçon, il y a des attendus sociaux : manière de s'habiller, de se coiffer, d'avoir une attitude... Généralement, le masculin est valorisé et le féminin dévalorisé (tu es une fillette, une femmelette, tu pleures comme une fille, sois un homme...).
Il est difficile de sortir du stéréotype de genre. Toutefois, Stéphane COUX conclut en disant : "Le genre étant une construction sociale, il est possible de le déconstruire".

#Poligny #jura #egalitehommefemme
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