Vis ma vie de Briarois #10 : Le souffle du souvenir
Pour ce Briarois de 80 ans, veuf et empreint de souvenirs, ce week-end se dessine avec une profondeur sereine, comme une douce marche à travers les mémoires et les traditions. Dimanche matin, il se rend aux portes ouvertes du domaine Poupat et Fils, l’un des plus anciens domaines vignerons du Giennois. Depuis 1650, la famille y cultive la vigne avec soin, de Nicolas Poupat à Damien aujourd’hui, perpétuant un savoir-faire affiné et modernisé à chaque génération.
Pendant la visite, il écoute attentivement les explications de Xavier et Damien, qui perpétuent la tradition familiale tout en y apportant leur propre expertise. Levant son verre, il porte un toast à cette belle chaîne de transmission et de travail, qui dure depuis plus de trois siècles. Alors qu’il savoure un dernier verre, les cloches de l’église de Briare résonnent au loin. Leur son grave et apaisant semble embrasser les vieilles pierres de la ville et résonner jusqu’à son cœur, comme une caresse qui le relie à ses ancêtres. Cela fait 106 ans qu’elles sonnent pour l’armistice de 1918, un hommage solennel à la paix et à la mémoire.
À 16h, une autre émotion l’envahit : accompagné de sa fille cadette, il prend place dans l’auditorium bondé pour le spectacle hommage à Luis Mariano. Lorsque résonnent les premières notes de La Belle de Cadix, une douce nostalgie s’installe, et il pense tendrement à son épouse disparue, qui aimait tant cette mélodie vibrante de passion :
« La Belle de Cadix a des yeux de velours,
La Belle de Cadix vous invite à l'amour… »
Les paroles résonnent dans son esprit, et il lui semble qu’elle est là, souriante et malicieuse, partageant ce moment avec lui. Les airs s’enchaînent, emplissant la salle de rires et d’éclats joyeux, de l’émerveillement des plus jeunes au ravissement des nostalgiques.
Le lendemain matin, dans le froid clair de novembre, il se rend sur la place Charles-de-Gaulle pour le défilé du 11 novembre. Les pompiers défilent avec dignité, l’harmonie fait vibrer l’air, et les gymnastes de la Concordia ajoutent leurs mouvements élégants sous les yeux des élus et des habitants réunis. À 11h30, il se recueille devant le monument aux morts, humble et reconnaissant, son cœur empli de fierté pour ce pays bâti par le courage et la résilience de ses aînés.
Ce week-end s’achève dans un souffle de traditions et de partage, comme un hommage au fil du temps. Et lui, ce Briarois aux souvenirs intacts, s’en retourne, le cœur paisible, vers un foyer où chaque journée passée devient un trésor, transmis d’une génération à l’autre, tel un vin que l’on partage et que l’on savoure.
Pour ce Briarois de 80 ans, veuf et empreint de souvenirs, ce week-end se dessine avec une profondeur sereine, comme une douce marche à travers les mémoires et les traditions. Dimanche matin, il se rend aux portes ouvertes du domaine Poupat et Fils, l’un des plus anciens domaines vignerons du Giennois. Depuis 1650, la famille y cultive la vigne avec soin, de Nicolas Poupat à Damien aujourd’hui, perpétuant un savoir-faire affiné et modernisé à chaque génération.
Pendant la visite, il écoute attentivement les explications de Xavier et Damien, qui perpétuent la tradition familiale tout en y apportant leur propre expertise. Levant son verre, il porte un toast à cette belle chaîne de transmission et de travail, qui dure depuis plus de trois siècles. Alors qu’il savoure un dernier verre, les cloches de l’église de Briare résonnent au loin. Leur son grave et apaisant semble embrasser les vieilles pierres de la ville et résonner jusqu’à son cœur, comme une caresse qui le relie à ses ancêtres. Cela fait 106 ans qu’elles sonnent pour l’armistice de 1918, un hommage solennel à la paix et à la mémoire.
À 16h, une autre émotion l’envahit : accompagné de sa fille cadette, il prend place dans l’auditorium bondé pour le spectacle hommage à Luis Mariano. Lorsque résonnent les premières notes de La Belle de Cadix, une douce nostalgie s’installe, et il pense tendrement à son épouse disparue, qui aimait tant cette mélodie vibrante de passion :
« La Belle de Cadix a des yeux de velours,
La Belle de Cadix vous invite à l'amour… »
Les paroles résonnent dans son esprit, et il lui semble qu’elle est là, souriante et malicieuse, partageant ce moment avec lui. Les airs s’enchaînent, emplissant la salle de rires et d’éclats joyeux, de l’émerveillement des plus jeunes au ravissement des nostalgiques.
Le lendemain matin, dans le froid clair de novembre, il se rend sur la place Charles-de-Gaulle pour le défilé du 11 novembre. Les pompiers défilent avec dignité, l’harmonie fait vibrer l’air, et les gymnastes de la Concordia ajoutent leurs mouvements élégants sous les yeux des élus et des habitants réunis. À 11h30, il se recueille devant le monument aux morts, humble et reconnaissant, son cœur empli de fierté pour ce pays bâti par le courage et la résilience de ses aînés.
Ce week-end s’achève dans un souffle de traditions et de partage, comme un hommage au fil du temps. Et lui, ce Briarois aux souvenirs intacts, s’en retourne, le cœur paisible, vers un foyer où chaque journée passée devient un trésor, transmis d’une génération à l’autre, tel un vin que l’on partage et que l’on savoure.