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LES NAZIS INVESTISSENT LE FORT DE BREENDONK

Emilie DUPUIS, adjointe aux fêtes et cérémonies, a organisé le dimanche 10 novembre 2024, une sortie groupée au sein d'un haut lieu de mémoire, le Mémorial National du Fort de Breendonk suivie d'une déambulation libre sur la capitale Bruxelloise.

Le départ, fixé dès 7 heures 30, a autorisé, lors d'un arrêt à mi-chemin, la dégustation d'une viennoiserie offerte par Daniel POTEAU, maire d'Iwuy.

Durant le trajet, Emilie, en quelques mots, a fourni certaines explications concernant la visite guidée du sinistre camp SS-Auffanglager de Breendonk, témoignage de l’atrocité nazie lors de la Seconde Guerre mondiale.

Situé à une vingtaine de kilomètres au sud d’Anvers, il a servi de centre de détention dans un premier temps puis de camp de transit.

Dès l'entrée, les barbelés, les guérites et la porte imposante plantent un sinistre décor. Sur un présentoir géant, les différents maîtres des lieux y trônent. Le SS-Sturmbannfüher du SD de Bruxelles, Philipp SCHMITT, commandant le fort, suivi de son chien et accompagné de ses officiers, ont été des impitoyables bourreaux.

Le site respire l’horreur, l'aigle nazi, les chantiers de travaux forcés, les dortoirs lugubres, la salle de torture et le lieu d’exécution témoignent de l'horreur du quotidien des prisonniers sous l’occupation allemande. Les juifs et les résistants belges ont subi des interrogatoires où l'abominable a été banalisé.

En général, le détenu est conduit à la nuit tombée devant ses bourreaux. Ses cris traversent les couloirs et terrorisent ses compagnons. Les arrestations se déroulent très tôt le matin.

Les explications authentifiées et poignantes du guide, les récits des incarcérés et les photos, ont permis de renouer avec le quotidien des martyrs. Les détenus torturés ont été meurtris dans leur chair et ont sacrifié leur vie pour notre liberté.

Ce qui fait de Breendonk le plus dur des camps, c’est la terreur systématiquement entretenue. Le détenu était là « pour parler » et la discipline de fer du camp pour« les faire parler »

En 1944, le fort est vidé par un transfert de prisonniers vers le camp de concentration de Bois-le-Duc aux Pays-Bas et l'Allemagne. Le 25 novembre 1949, Philipp Schmitt, arrêté aux Pays-Bas, est jugé et condamné à mort par le Conseil de guerre d'Anvers, tribunal militaire. Il sera le dernier condamné à mort, exécuté en Belgique.

A l'issue de cette visite réaliste, pleine d'émotions, le centre-ville de la capitale a autorisé un moment d'évasion et de détente attendu de tous. La diversité des plaisirs gustatifs a été bien appréciée.

Vers 17 heures, Émilie a effectué un rassemblement avant de prendre la route pour le retour.
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