Journee nationale d'hommage aux harkis et aux autres membres des formations suppletives
Chaque année, le 25 septembre, la Nation rend hommage aux anciens Harkis et aux autres membres des formations supplétives qui ont combattu aux côtés de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, de 1954 à 1962.
En 1954, tandis que des Algériens allaient rejoindre le front de libération national (FLN) afin de se battre pour l'indépendance de leur pays, d'autres faisaient le choix de la France et rejoignaient l'armée française. Ces derniers, pour la majorité des civils armés par la France, avaient pour missions d'assurer la sécurité de points stratégiques, de villages ou de zones parfois plus étendues mais aussi de participer à des opérations militaires aux côtés de l'armée française.
La fin du conflit se traduisit, pour les pieds noirs comme pour les anciens supplétifs - ceux que l'on a pris l'habitude de désigner communément sous le nom de Harkis – par le déchirement, la fuite, l'exil, ou encore l'horreur pour ceux restés au pays, jugés traîtres à leur pays.
Notre pays a reconnu sa responsabilité dans la tragédie vécue par les harkis et leurs familles et est engagé dans une politique de réparation et de reconnaissance. Cela passe notamment par un examen sans concession du passé sous tous ses aspects, et par une transmission objective de l’histoire de toutes les entités qui constituent la communauté nationale. La cérémonie du 25 septembre en est l’expression la plus solennelle.
Retrouvez ci-dessous le message officiel de M. Sébastien LECORNU, ministre des armées et des Anciens combattants
Chaque année, le 25 septembre, la Nation rend hommage aux anciens Harkis et aux autres membres des formations supplétives qui ont combattu aux côtés de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, de 1954 à 1962.
En 1954, tandis que des Algériens allaient rejoindre le front de libération national (FLN) afin de se battre pour l'indépendance de leur pays, d'autres faisaient le choix de la France et rejoignaient l'armée française. Ces derniers, pour la majorité des civils armés par la France, avaient pour missions d'assurer la sécurité de points stratégiques, de villages ou de zones parfois plus étendues mais aussi de participer à des opérations militaires aux côtés de l'armée française.
La fin du conflit se traduisit, pour les pieds noirs comme pour les anciens supplétifs - ceux que l'on a pris l'habitude de désigner communément sous le nom de Harkis – par le déchirement, la fuite, l'exil, ou encore l'horreur pour ceux restés au pays, jugés traîtres à leur pays.
Notre pays a reconnu sa responsabilité dans la tragédie vécue par les harkis et leurs familles et est engagé dans une politique de réparation et de reconnaissance. Cela passe notamment par un examen sans concession du passé sous tous ses aspects, et par une transmission objective de l’histoire de toutes les entités qui constituent la communauté nationale. La cérémonie du 25 septembre en est l’expression la plus solennelle.
Retrouvez ci-dessous le message officiel de M. Sébastien LECORNU, ministre des armées et des Anciens combattants