#Archives Retour en images à travers des documents conservés aux archives municipales de #Douai sur l’histoire de l’emblématique enseigne À l’Homme de Fer.
Le Lillois Séraphin Desfontaines épouse la Douaisienne Pauline Delacroix en 1829. Ils ouvrent un commerce en tant que marchands de fer la même année au 23, rue de Bellain : À l’Homme de Fer.
Dans un premier temps, à l’emplacement de la boutique actuelle est érigé en 1905 par Henri Sirot un immeuble de style art déco de 5 étages. Il est destiné à accueillir le magasin de vêtements de M. Bugnot. Lors de la première guerre mondiale, l’immeuble est détruit. Victor Desfontaines, arrière-petit-fils de Séraphin, impulse la reconstruction de ce bâtiment.
Les archives dévoilent aujourd’hui ce document centenaire du plan de la façade du magasin À l’Homme de Fer dessiné en 1924 par Paul Viard (1880-143) et Marcel Dastugue (1881-1970). Ces architectes Parisiens dont le cabinet est situé 8, place de la Bourse, ont réalisé également Les Nouvelles Galeries à Amiens et ont contribué à l’édification du Palais de Tokyo à Paris.
Le bâtiment douaisien est de style art déco régionaliste avec l’emploi caractéristique de la brique, du béton et les pignons à pas de moineaux sur les frontons. Sur la façade, des briques se détachent pour former un lion des Flandres. À l’intérieur on remarque la présence d’un dôme en verre pavé. Le sol est couvert d’un carrelage typique de cette période. La boutique À l’Homme de Fer ouvre ses portes en 1926. L’immeuble est touché par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
À l’Homme de Fer est aujourd’hui le plus ancien commerce de Douai.
Archives municipales de Douai 45 Rue de l'Université
Source : 19 Fi 1442, 19 Fi 1441, 19 Fi 1472, 19 Fi 2783, 19 Fi 5174, 2 O 456, 19 Fi 1445, 4 A 3572
Le Lillois Séraphin Desfontaines épouse la Douaisienne Pauline Delacroix en 1829. Ils ouvrent un commerce en tant que marchands de fer la même année au 23, rue de Bellain : À l’Homme de Fer.
Dans un premier temps, à l’emplacement de la boutique actuelle est érigé en 1905 par Henri Sirot un immeuble de style art déco de 5 étages. Il est destiné à accueillir le magasin de vêtements de M. Bugnot. Lors de la première guerre mondiale, l’immeuble est détruit. Victor Desfontaines, arrière-petit-fils de Séraphin, impulse la reconstruction de ce bâtiment.
Les archives dévoilent aujourd’hui ce document centenaire du plan de la façade du magasin À l’Homme de Fer dessiné en 1924 par Paul Viard (1880-143) et Marcel Dastugue (1881-1970). Ces architectes Parisiens dont le cabinet est situé 8, place de la Bourse, ont réalisé également Les Nouvelles Galeries à Amiens et ont contribué à l’édification du Palais de Tokyo à Paris.
Le bâtiment douaisien est de style art déco régionaliste avec l’emploi caractéristique de la brique, du béton et les pignons à pas de moineaux sur les frontons. Sur la façade, des briques se détachent pour former un lion des Flandres. À l’intérieur on remarque la présence d’un dôme en verre pavé. Le sol est couvert d’un carrelage typique de cette période. La boutique À l’Homme de Fer ouvre ses portes en 1926. L’immeuble est touché par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
À l’Homme de Fer est aujourd’hui le plus ancien commerce de Douai.
Archives municipales de Douai 45 Rue de l'Université
Source : 19 Fi 1442, 19 Fi 1441, 19 Fi 1472, 19 Fi 2783, 19 Fi 5174, 2 O 456, 19 Fi 1445, 4 A 3572