[INTERVIEW DE M. LE MAIRE]
1 - M. le Maire, vous avez fait l’objet, ce lundi 23 septembre, d’une condamnation par la Cour d’appel de Douai dans l’affaire de la Maison medicale. Comment avez-vous accueilli cette decision
Sony CLINQUART : « J’ai accueilli cette decision avec stupeur car celle-ci est disproportionnee. Comment peut-on condamner un Maire qui s’est engagé pour maintenir une offre médicale dans un contexte de desertification qui frappe l’ensemble du pays depuis tant d'années, uniquement pour avoir mis à disposition des moyens dédiés à la santé publique avec compensation. Sans aucun profit, ni malversations, la preuve c'est qu’aujourd'hui la Maison medicale Simone Veil fonctionne, elle est reconnue par l’ARS (Agence Régionale de Santé) et les autorites, et il faut poursuivre le soutien apporté à la communauté actuelle qui le mérite. Sans elle, il n’y aurait plus de médecins à Grand-Fort-Philippe. Je n’oublie pas non plus les médecins injustement incriminés qui n’ont fait que leur devoir avec passion et sans intérêt. »
2 – La Maison medicale a vu le jour, a votre initiative, afin de maintenir sur le territoire une offre de sante publique et ainsi repondre aux besoins de la population. Que vous est-il reproche
« Il m'est reproché un montage administratif non reconnu à l’époque par ceux qui m’ont jugé alors que désormais on peut déployer tant de moyens aux médecins qui s’installent. Les Villes octroient des primes et des locaux à moindre coût sans compensation. D'où vient l'argent alors Je n’ose imaginer la jurisprudence qui s’appliquerait en France si ma condamnation est confirmée. Mais j'ai fait tout cela pour le bien des habitants. Je ne pensais aucunement que mettre à disposition deux assistantes médicales avec contrepartie m’amènerait à être rendu inéligible. Où est le bon sens quand il subsiste un vide législatif et juridique Qui au final en a la compétence et la responsabilité si ce n'est l'État Pourtant, c’est encore sur les maires que l’on tape. »
3 – Quelle suite comptez-vous donner Avez-vous l’intention de vous pourvoir en cassation
« Oui, je vais me pourvoir en cassation mais pas pour rester accroché à ma fonction mais parce que je dois mener a bien ce pourquoi les habitants m’ont elu et reelu et que je ne me suis pas enrichi, ni n’ai cherché de profit. Vu le contexte actuel, partir serait fautif, voire lâche. Or, je ne suis ni l’un, ni l’autre. Je suis devenu maire par conviction et grace aux urnes, pas grâce à des coups bas ou par le biais de chaises musicales juridiques. Mon moteur demeure les gens et leurs intérêts. Même si c’est dur à encaisser, il faut savoir dépasser sa petite personne. Seul l’interet general predomine. Quant à celles et ceux qui s'en réjouissent, je les plains plus que les blâme. Au final, il s'agit bien de sante publique dont on a tous besoin. »
1 - M. le Maire, vous avez fait l’objet, ce lundi 23 septembre, d’une condamnation par la Cour d’appel de Douai dans l’affaire de la Maison medicale. Comment avez-vous accueilli cette decision
Sony CLINQUART : « J’ai accueilli cette decision avec stupeur car celle-ci est disproportionnee. Comment peut-on condamner un Maire qui s’est engagé pour maintenir une offre médicale dans un contexte de desertification qui frappe l’ensemble du pays depuis tant d'années, uniquement pour avoir mis à disposition des moyens dédiés à la santé publique avec compensation. Sans aucun profit, ni malversations, la preuve c'est qu’aujourd'hui la Maison medicale Simone Veil fonctionne, elle est reconnue par l’ARS (Agence Régionale de Santé) et les autorites, et il faut poursuivre le soutien apporté à la communauté actuelle qui le mérite. Sans elle, il n’y aurait plus de médecins à Grand-Fort-Philippe. Je n’oublie pas non plus les médecins injustement incriminés qui n’ont fait que leur devoir avec passion et sans intérêt. »
2 – La Maison medicale a vu le jour, a votre initiative, afin de maintenir sur le territoire une offre de sante publique et ainsi repondre aux besoins de la population. Que vous est-il reproche
« Il m'est reproché un montage administratif non reconnu à l’époque par ceux qui m’ont jugé alors que désormais on peut déployer tant de moyens aux médecins qui s’installent. Les Villes octroient des primes et des locaux à moindre coût sans compensation. D'où vient l'argent alors Je n’ose imaginer la jurisprudence qui s’appliquerait en France si ma condamnation est confirmée. Mais j'ai fait tout cela pour le bien des habitants. Je ne pensais aucunement que mettre à disposition deux assistantes médicales avec contrepartie m’amènerait à être rendu inéligible. Où est le bon sens quand il subsiste un vide législatif et juridique Qui au final en a la compétence et la responsabilité si ce n'est l'État Pourtant, c’est encore sur les maires que l’on tape. »
3 – Quelle suite comptez-vous donner Avez-vous l’intention de vous pourvoir en cassation
« Oui, je vais me pourvoir en cassation mais pas pour rester accroché à ma fonction mais parce que je dois mener a bien ce pourquoi les habitants m’ont elu et reelu et que je ne me suis pas enrichi, ni n’ai cherché de profit. Vu le contexte actuel, partir serait fautif, voire lâche. Or, je ne suis ni l’un, ni l’autre. Je suis devenu maire par conviction et grace aux urnes, pas grâce à des coups bas ou par le biais de chaises musicales juridiques. Mon moteur demeure les gens et leurs intérêts. Même si c’est dur à encaisser, il faut savoir dépasser sa petite personne. Seul l’interet general predomine. Quant à celles et ceux qui s'en réjouissent, je les plains plus que les blâme. Au final, il s'agit bien de sante publique dont on a tous besoin. »