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[L’astuce du dimanche]
Aujourd'hui dans notre rendez-vous dominical concernant le développement durable : le lierre.
Contrairement à une idée répandue, le lierre n’est pas un parasite ! Il ne tue pas les arbres sur lesquels il pousse, et ne les étouffe pas. Il est au contraire très utile à la biodiversité et son pollen comme son nectar sont très recherchés par les abeilles.
Le lierre est une liane, il n’a pas de tronc. C’est une plante rampante qui, pour pouvoir fleurir et fructifier, va rechercher la lumière et aura donc besoin de grimper sur un support (arbre, mur, ou simple poteau). Il s’y accroche par de petites « pattes » collantes courtes et brunes (les crampons), qui n’absorbent ni eau ni nourriture et n’endommagent pas le tronc de l’arbre (contrairement au gui !). En recouvrant le tronc de l’arbre, le lierre protège même son écorce contre les coups de chaud et joue un rôle de régulateur thermique.
Le lierre est également une ressource alimentaire essentielle pour les insectes et les oiseaux, car sa floraison tardive (en septembre-octobre) a lieu à une période de l’année où les fleurs se font rares. En automne, le lierre peut constituer jusqu’à 90% des ressources alimentaires des abeilles !
Grâce à son feuillage persistant qui dure tout au long de l’année, il sert également de refuge et de lieu d’hibernation pour une grande quantité d’insectes et d’oiseaux.
Si le lierre peut occasionner des dégâts, c’est seulement sur les arbres déjà affaiblis par l’âge ou la maladie, qui auront alors plus de mal à supporter son poids. Sur les maisons aussi, le lierre n’est un problème que s’il n’est pas correctement entretenu et taillé, ou si le mur présente déjà une fragilité (le lierre peut alors s’introduire dans les fissures déjà présentes et risque de les agrandir progressivement). Il est donc important de correctement entretenir le lierre sur sa façade, et de ne pas le laisser envahir les gouttières ou se faufiler sous les toitures.
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