Non, Grouchy n’est pas réductible à un plat de fraises !
Que vous le pensiez, que vous pensiez le contraire, que vous vous posiez des questions ou que vous souhaitiez en débattre, venez le jeudi 28 novembre à 18h !
Quant à l’avis de notre conférencier sur cette question, la simple lecture de sa présentation ci-dessous, vous donnera la réponse …
« Inconnu, parce que depuis plus de deux cents ans, il est désigné comme l'homme fatal du fatal 18 juin 1815, et n'est cité que pour cela, le plus souvent en quelques phrases de condamnation sans appel. Il avait alors 48 ans et plus de trente ans de carrière. Mais qu'en sait-on ? Ne devait-il vraiment son titre de maréchal de France au fait d'avoir maîtrisé le duc d'Angoulême quelques semaines plus tôt ? Pourquoi avait-il été apprécié et demandé par des chefs comme Hoche, Moreau, Murat ? Quelle avait été sa conduite sous leurs ordres en Vendée, en Irlande, à Novi, à Hohenlinden, en Prusse en 1806, où, par une ironie de l'Histoire, c'est lui qui avait poursuivi et contraint Blücher à capituler ? À Eylau, où il commandait les dragons dans la fameuse charge ? En Russie, où il avait commandé l'escadron sacré ? Dans quelles conditions a-t-il reçu quatorze blessures, la dernière quand il commandait la cavalerie dans la campagne de France ?
Aristocrate de vieille lignée normande, il avait été officier de la prestigieuse Compagnie Ecossaise des Gardes du Corps du Roi. Mais élevé dans un milieu de haute culture, foyer des idées nouvelles, beau-frère de Condorcet et de Cabanis, il avait choisi la Révolution. Il a été le dernier et le plus aristocrate des maréchaux de Napoléon, et son dernier maréchal fidèle.
Une personnalité qui mérite un examen plus attentif que le jugement sommaire de l'Histoire. Jugement à tout le moins discutable."
Date:
Le Jeudi 28 Novembre à 18h00
Adresse:
Mairie du 8ème, salle des conférences esc A, sous-sol
3 rue de Lisbonne
75008 Paris
Information ville de Paris
Contenu publié sur le site quefaire.paris.fr